Pour les hommes en blanc en majorité, les trois grandes finales du trophée taurin sont signe de repos bien mérité, de vacances ; reposer le corps et penser les blessures.
Pour d’autres si la forme est toujours présente, c’est l’occasion de faire du "rabe" et glaner parfois d’autres trophées.

C’est le cas de Katif. le vainqueur du trophée des As 2023 continue sur sa lancée et remporte le 3M à Lunel le 15 octobre, le Pescalune le 29 dans ces même arènes.
Sans oublier de prendre la Main d’Or à Vendargues le 22 du même mois.

A Bellegarde Lopez fit de même en remportant la finale du Revivre Souvenir Helène Fabre à Bellegarde ainsi que la Biche d’Or et le Gland d’Or à Saint Gilles.

Cette période de prolongation est aussi l’occasion de voir se confronter des raseteurs de l’avenir à ceux des As dans la même course ; l’occasion de voir le révélations que sont Boukharta, Oukharti, Zidan, Friakh rivaliser avec Zechraoui, Améraoui,François Martin ou Katif.

Enfin toujours coté Blancs les adieux à la piste mais peut être pas à la Bouvine de Montésinos et Pinter.

Coté taureaux maintenant.
Pour des raisons qui leur sont propres certains manadiers préfèrent protéger leur cocardiers de la pression de la compétition ou des grandes finales pour des 1/4h plus calmes.
On a pu voir RIPART et BOHEMIEN à Lunel ou ASPIRANT à Bellegarde.

L’occasion d’essayer des jeunes tout récemment sortis du Trident d’Or comme CONNEMARA ou TIRO PEU à Saint Remy, ou à Lunel BLONDIN et TAROT du printemps des Royales ou les espoirs des Guillierme le 11 novembre à Gallargues .

Mais comme tout a une fin, et bien que certaines arènes ont encore affiché une bonne affluence, il est temps de ranger crochets et tridents pour un repos bien mérité.
Affronter l’hiver pour les bêtes, préparer déjà le calendrier de la saison à venir pour les Hommes.

L’occasion enfin pour vous cher public, de revoir vos notes, vos commentaires de courses, de ressasser vos souvenirs du plus beau 1/4h, du plus beau raset ou du plus impressionnant coup de barrière ; en regrettant déjà de n’être pas demain comme dit la chanson.

Alors à l’an que vèn et A bientôt, sur les gradins bien sûr !