La cocarde d’Or est une course à part dans la saison, une autre conception de la course camarguaise.

Beaucoup de monde en piste, trop peut-être pour des taureaux qui n’en voient jamais autant. Ils ont semblé avoir du mal à fixer les départs, une foule blanche tournant sans cesse autour d’eux.

Comment les juger, ou comment juger les hommes d’une course entièrement dédiée aux points...

Merci Marlène d’avoir accepté l’exercice :

Candello : bonne prestation pour un baptême du feu . Il sait se dégager de la pression et finit avec les cornes bien au-delà des bois.

Veneur : court et fait courir, du danger lorsqu’il laisse trainer la corne à la planche.

Bourgeois : attention aux fusées c’est danger. Il a le mérite de ranger les hommes. Sur la fin il ne fait que saluer le passage des tenues blanches.

Magic : du haut de ses 15 ans il ne démérite pas. Sa vaillance est extrême. Il prend tout en tricotant fortement. Il rentre mourre fermé après un dur combat.

Malin est statique, il subit sans trop bouger mais il sait faire le ménage parfois. Beaucoup de refus, une phobie des séries ?

Aimarguois se défend d’un monstrueux coup de tête. Il se livre en déplacement et peut finir fort. Encore beaucoup de refus sur la fin.

Yoda finit gaiement avec la vaillance des mailhan agrémenté de quelques envolées finies en contre piste.