Certes il y avait Oudjit qui a totalisé et travaillé tout au long de la course, certes il y avait Errick toujours aussi sympa en piste et en dehors, mais à 37 ans comme il m’a dit, il vient pour se faire plaisir.

Il aurait fallu dimanche un meneur, un garçon qui mette les autres en confiance, qui tire l’équipe vers le haut, vers plus d’engagement devant ce qui leur paraissait de la difficulté.
Et du coup, certains taureaux ont dominé et n’ont pas étalé toutes leurs valeurs pour faire un beau 1/4 d’heure.
Dommage L’ESCOUBO, FARAOUN ou BADON qui auraient pu affirmer encore plus leurs qualités .

CADET de Blanc se place bien d’entrée mais prend les séries en donnant la tête ce qui lui fait perdre ses principaux attributs en 1’.
De bons passages aux ficelles, Brunel et Laouzi se mettent en évidence.
Le taureau de JC Blanc cèdera avant la fin mais avec un Carmen mérité.
12/20

L’ESCOUBO de St Pierre un des meilleurs du jour, sort en beuglant, bouge beaucoup.
Il ne refuse rien sur les séries aux glands qu’il cède après 2’.
Par la suite par manque de travail il va s’évader en contre piste pour revenir illico au combat.
Le taureau en veut il cherche, provoque.
L’ESCOUBO fait valoir toute sa vaillance dans les passages soutenus , il sait chaque fois repousser ses adversaires jusqu’à les accompagner au delà des bois.
En dominateur il rentrera ses 2 ficelles en musique.
13/20

PENEQUET de Guillierme est un vaillant lui aussi ; en piste il chasse, il bouge, cherche le combat.
Faute de combattant il s’évade en contre piste.
Les tenues blanches veulent le raseter en mouvement par des passages rapides mais comme le pensionnaire de Hubert est plus rapide et va jusqu’au delà des planches, on va le délaisser.
PENEQUET rentrera en musique sauvant sa 2ème ficelles.
13/20

Après la buvette FARAOUN de Plo remplace DARIUS ; ce fut un remplaçant de qualité.
Le taureau démarre fort, il chasse tout ce qui bouge autour de lui, il surveille tout, agressif il écarte son espace jusqu’à vider la piste de ses occupants.
Il ira même agrandir le cercle jusqu’en contre piste .
Dominateur il garde ses ficelles et retour musical.
14/20

OPIUM de Martini. C’est sa première de l’année.
Il va démarrer fort, ne rien refuser même les nombreux passages à blanc. Il est vif ; Barbié a frisé l’accrochage sur une longueur.
Seul Sanchez comprend que OPIUM est plus abordable sur des rasets courts, arretés. Mais encore une fois les hommes le travaillent sur le déplacement.
A ce petit jeu le taureau de Martini va se fatiguer, chercher un second souffle sur le sable, se réserver sur la fin et sauver sa 2ème ficelle, récompensé en musique.
12/20

BADON de Mailhan lui aussi sort comme un bolide ; d’entrée il s’envoie contre les bois.
Vif, il tape fort derrière celui qui l’affronte.
Sa puissance, sa méchanceté le fait percuter en contre piste plusieurs fois derrière les quelques uns qui osent.
Le pensionnaire des Bernacles est tellement fougueux et dominateur que les tenues blanches ne lèveront les principaux attributs qu’au bout de 12’.
Aux ficelles, plus d’opposition mais grâce à une augmentation conséquente et judicieuse des primes par Christian Privat au micro, la course du taureau remontera en intensité.
BADON dominateur va conserver ses ficelles primées 280€ et retour amplement mérité en musique.
14/20

MARVEL pour finir est un taureau corpulent, ce qui ne l’empêche pas de sauter les planches comme une gazelle.
Le taureau de Bon sort hors points 10’.
Sa méchanceté évidente le fait vite craindre des hommes .
Ils mettent pas moins de 8’ pour obtenir les principaux attributs sur les changements de terrain du taureau. Par la suite le manque d’opposition le fera s’évader en contre piste pour dépenser son agressivité sur tout ce qui bouge.
MARVEL gardera ses ficelles et retour en musique.
13/20

Une course qui est allée à Mas dans la prestation des taureaux et dans leur domination mais qui aurait pu être supérieure avec une meilleure opposition en piste.

Très bonne gestion de la course par la présidence.