C’était la colline de Bournissac au pied de laquelle se trouvait le quartier des Paluds. L’écoulement des marais devint ainsi plus facile. Les anguillons purent être agrandis et la roubine de Verquières parait avoir été creusée par les soins du seigneur à cette époque.

Bientôt l’eau se retira et une population nombreuse vint cultiver les nouvelles terres. Le soir elle se logeait sur les hauteurs, près d’une chapelle consacrée à Saint-Hilaire. Comme son nombre augmentait sans cesse, Saint- Hilaire fut en 1323 transformé en paroisse. Par contre Agel, frappé à mort, peut-être par Pierre Amic, peut-être par le comte de Toulouse en guerre avec le comte de Provence, agonisait au milieu de ses prairies plantées de saules. Il ne devait plus se relever de ses ruines. Longtemps l’abside de sa petite église resta seule comme une tour ouverte et démantelée dressée sur l’horizon.