Charles Combet

Devise  : rouge et verte, l’identique à la ganaderia Miura en Espagne.

Le fer "Combet"


Pâturages  : Le Sauvage aux Saintes, Brasinvert, Grand Radeau, Enfores du château d’Avignon ( l’hiver), Bardouine, château d’Avignon, Couvin, prairies et marais du Cailar (l’été)

1851-1895 : c’est Charles Combet qui dirige, mais a cette époque, il tombe malade, c’est alors Laurent Combet son fils et Fernand Granon son petit fils qui prennent la direction du troupeau.
Charles meurt en 1904, la succession passe à « Combetou » et à madame Granon, née Combet, sœur de Laurent et mère de Fernand.

1906 : Fernand Granon retourne du régiment, il a 24 ans, son oncle « Combetou » le laisse diriger.
Survint la guerre 14-18, Fernand est mobilisé, Combet fils alité pour longtemps, c’est madame Anna Granon-Combet qui dirige le troupeau. Stoïquement elle assuma la lourde tâche n’ayant guère comme gardian que Chabalet ( un arlésien) qui secondé par des enfants est à la tête de 400 bêtes.

Les vaches ne courant plus, les naissances sont plus nombreuses et chaque année on conduit à l’abattoir environ 80 bêtes, afin de ne pas laisser s’augmenter un effectif déjà lourd. C’est d’ailleurs le seul moyen de faire quelques sous afin de parer aux dépenses.
Mais à cette pratique là, des taureaux neufs disparaissent qu’on a pas pu essayer et inconnus, finissent à la ….cheville.
Si le « Sanglier » avait eu 3 ans ( en 1917 ) il y passait, car c’eut été sa « promotion » qu’on aurait désigné pour devenir du ... "singe".

On ne flattera jamais assez le courage de Madame Granon, mamère, qui pour conserver sa manade supporta des charges et des ennuis inimaginables, mais aujourd’hui ses efforts sont largement récompensés, et malgré ses 88 ans sonnés, elle jouit d’une prospérité bien méritée.

1919 : reprise des courses, travail intense propre et glorieux

1918 à 1938. Fernand Granon est devenu grand directeur de cette race antique

1938 : en mars, à 46 ans, seul avec sa vieille mère et handicapé, par de nombreuse chutes ou blessures dues à son rude métier, il cède la totalité du troupeau auc frères Delbosc de Lunel.
Les Combet étaient pure race du Sauvage, sans aucun croisement

«  Dou Sauvagé, négro, malino
E rénoumado es la Bouvino »

Extrait de « Mireille » de F.Mistral

Mais les Delbosc l’ont fusionnée avec la leur constituée de diverses provenances,
Ce n’est que dans quelques années qu’on pourra estimer le résultat de cette mésalliance . Pour ma part, je crois que le grain sera négatif.

Parmi les taureaux réputés, citons les meilleurs :
Avant 1885, Ch.Combet
Bicho, Londrès, Sabre, Traouvcanosé.

De 1885 à 1895 :
Vergézois, Matre, Mangeabounet, Tonnerre, Guide,

De 1895 à 1905 : (Laurent Combet, Fernand Granon, et Mme Granon-Combet)
Santen, Arlaten, Bayard, Tonneliers 1 et 2, Cascavel, Banquier, Esparaza

Laurent Combet

De 1905 à 1914 : (en 1906 F .Granon avec Mme Granon)
Belcita, Napaqua, Bouquet, Désiré, Facteur, Espéraza II, les Horlogers

De 1919 à nos jours :
Artilleur, Sanglier, Champel, Dogue, Lansarguois, le 75, Mounla, Ramoneur, Clairon, Dur, Orphelin, Matre, (ou Mata)

Ventes diverses :

  • en 1924 :une trentaine de bêtes dont 1 étalon à Gabriel marcel, de Codognan, lot passé aux frères Aubert du Badon.
  • En 26-28 une quarantaine de bêtes en majorité des femelles à Alfred Blatière de Vergèze.
  • En 1932 : 9 mâles et 6 femelles à Ensuque de Lunel.
  • En 1938 : Tout a été remis aux Delbosc de Lunel,

Les pages qui précédent sont de Fernand Granon, le manuscrit figure aux archives de la Confrérie des gardians, accompagné d’une lettre à G. Gadiot.