N.C.m. prov. dérivé du V. para : parer, orner, préparer.
"Para la bato d’un chivau : polir le sabot d’un cheval.
Le but principal du parage est de conserver au pied sa forme et sa longueur normales.
Le parage conserve l’équilibre du pied
Bien qu’il ne soit pas nécessaire de l’effectuer aussi fréquemment que le nettoyage, le parage du sabot revêt une grande importance.
L’intervalle normal entre les parages se situe entre quatre et six semaines environ.
Avec des tenailles coupantes, on retranche d’abord de la muraille du sabot, la corne superflue.
Ensuite, on adoucit et on égalise la base du pied à l’aide d’une râpe.
Il faut s’assurer que chaque coup de râpe soit amorcé au talon et dirigé vers la pince pour éviter la création de rugosités sous la muraille.
Il faut parer la muraille mais aussi la sole.
Le parage de la sole vise à maintenir la pression sur la muraille du sabot plutôt que sur les parties sensibles situées au centre du pied. Il faut enlever de la sole tous les tissus morts et écaillés, mais épargner ceux vivants.
En général, les propriétaires de chevaux expérimentés effectuent eux-mêmes le parage .
Toutefois, pour les chevaux nécessitant un parage correctif, il est préférable de faire appel au maréchal-ferrant afin de ne pas aggraver un défaut existant des pieds ou des membres.
Le coût est d’environ 1/5 d’un ferrage des 4 pieds. Mais c’est très variable....
- Voir aussi Lou Para - Le Paré , célèbre cocardier d’E. Pouly.