Plaidoyer pour la Lengo Nostro.
Des deux côtés du Rhône et depuis des siècles, notre belle Langue d’Oc va de pair avec le vocabulaire taurin. Encore faut-il la respecter, quitte à ne pas l’employer si on ne la connaît pas.
C’est pour cela qu’il est de plus en plus insupportable de voir des responsables ("fédéraux", élus, membres de C.T, chroniqueurs...) à travers leurs annonces, affiches ou commentaires, l’utiliser n’importe comment. Comme s’ils voulaient affirmer leur identité à travers un jargon approximatif. Sur NOTRE SITE, vitrine de notre passion, c’est INADMISSIBLE !
Il ne viendrait à personne l’idée d’écrire en allemand, chinois ou hébreu... sans connaître ces langues. Pourquoi le faire avec La Nôtre ?
C’est souvent dans l’intention de vouloir attester de ses origines mais le faisant sans connaître la "Langue", c’est le contraire que l’on obtient.
Il n’est bien sûr pas question ici de vouloir enseigner grammaire ou conjugaison provençale mais de donner quelques mots du vocabulaire communément employés et faciles à retenir :
Il faut écrire :
- FE et non "FÉ" (le "e" se prononce "é")
- BIÒU et non "BIOU, BIOÙ ou autre BIÖU..." (voir le titre de la revue mensuelle de la F.F.C.C.),
- TAU (prononcer "aou" en appuyant sur la A, comme CHIVAU, BOUVAU, CANAU, JOURNAU) et non "TAÜ, TÄU, TAÙ, TÀU...",
- AFECIOUNA et non "AFÉCIOUNA, AFECIONA, AFICIONA, AFICIONADOS...",
- CAPELADO et rien d’autre.
De plus : - le "AI" se prononce comme l’onomatopée exprimant la douleur. Les "AÏ" et autres points sur le "I" sont incongrus. Cela va par exemple pour BRAMAIRE, TARGAIRE, JOUNGLAIRE, RASETAIRE...
- les noms provençaux ne prennent pas le "S" du pluriel français. On écrit donc : de (des) biòu, de tau, de bandido, d’abrivado...
Messages
1. Plaidoyer pour la Lengo Nostro., 13 juin 2013, 16:20, par burladeras
un peu d’indulgence pour les milliers sans doute que nous sommes , a être descendants de camargue et de provence , oui on fait des erreurs quand notre envie de dire quelques mots dans nostre llengo , alors que nos anciens sont morts depuis longtemps et qu’a nous , il ne nous reste que des brides de phrases . personnellement je ne trouve rien sur le net qui puisse m’aider a écrire en patois , alors si vous avez des liens , je suis preneuse !!!
1. Plaidoyer pour la Lengo Nostro., 14 juin 2013, 08:41, par Bernard
Burladeras, ce n’est pas facile, d’autant que malgré les efforts immenses de certains, le maintien de la langue est très difficile, même si certains s’implique jusqu’à Valréas en Vaucluse, je crois savoir que tes origines sont cévenoles, là c’est encore plus difficile d’autant que l’éloignement des limites du Rhône ont fait que les échanges ne sont pas facile, mon père lui originaire de Boucoiran, patinait aussi bien le Provençal que le Languedocien, ma mère originaire de Remoulins que le Provençal, moi, le provençal passe mais alors l’occitan, je n’y pige rien et ne le comprend pas.
Il existe des ouvrages, mais delà a apprendre cette langue qu’est le Provençal, seul dans son coin, ce n’est surement pas évident.
Notre regretté ami René, était instituteur et professeur de Provençal, d’où ces quelques bribes de son savoir pour nous aider a mieux appréhender cette langue.