C’est pour cela qu’il est de plus en plus insupportable de voir des responsables ("fédéraux", élus, membres de C.T, chroniqueurs...) à travers leurs annonces, affiches ou commentaires, l’utiliser n’importe comment. Comme s’ils voulaient affirmer leur identité à travers un jargon approximatif. Sur NOTRE SITE, vitrine de notre passion, c’est INADMISSIBLE !
Il ne viendrait à personne l’idée d’écrire en allemand, chinois ou hébreu... sans connaître ces langues. Pourquoi le faire avec La Nôtre ?
C’est souvent dans l’intention de vouloir attester de ses origines mais le faisant sans connaître la "Langue", c’est le contraire que l’on obtient.
Il n’est bien sûr pas question ici de vouloir enseigner grammaire ou conjugaison provençale mais de donner quelques mots du vocabulaire communément employés et faciles à retenir :
Il faut écrire :

  • FE et non "FÉ" (le "e" se prononce "é")
  • BIÒU et non "BIOU, BIOÙ ou autre BIÖU..." (voir le titre de la revue mensuelle de la F.F.C.C.),
  • TAU (prononcer "aou" en appuyant sur la A, comme CHIVAU, BOUVAU, CANAU, JOURNAU) et non "TAÜ, TÄU, TAÙ, TÀU...",
  • AFECIOUNA et non "AFÉCIOUNA, AFECIONA, AFICIONA, AFICIONADOS...",
  • CAPELADO et rien d’autre.
    De plus :
  • le "AI" se prononce comme l’onomatopée exprimant la douleur. Les "AÏ" et autres points sur le "I" sont incongrus. Cela va par exemple pour BRAMAIRE, TARGAIRE, JOUNGLAIRE, RASETAIRE...
  • les noms provençaux ne prennent pas le "S" du pluriel français. On écrit donc : de (des) biòu, de tau, de bandido, d’abrivado...