Réponse et explication du Midi taurin.

Nous enregistrons avec plaisir les déclaration de la SPDA marseillaise, désavouant en y prenant point part aux campagnes violentes et agressives que fait contre notre spectacle méridional la SPDA, parisienne.
Toutes les violences, les tentatives de coups de force, les injures que nous pouvons justement reprocher à cette dernière n’ont eu, jusqu’à présent, d’autres résultats que de faire nos rangs plus serrés autour du drapeau de l’aficion, de susciter la désapprobation des gens sensés et de faire gaspiller en frais de justice, ( la SPDA perdant ses procès comme les arbres perdent leurs feuilles à l’automne), un argent qui serait à coup sur mieux employé ailleurs.
De Castelet

Dans le numéro de février 1923,il a été fait une réponse a la réponse ( décidément on en sortira pas)

Monsieur.
Je proteste énergiquement contre la lettre de Mr De Castelet parue dans votre journal, car elle n’a été ni communiquée, ni agréée par le conseil d’administration.
Nous sommes tous d’accord pour protester contre les cruautés des corridas si bien stigmatisées par Barbusse, le général Percin, Vigné d’Octon, Saint Saens et tant d’autres, et sommes de toutes nos forces avec la SPDA de Paris.
De plus, je suis toujours président de la SPDA de Marseille, malgré les bruits malveillants que l’ont fait courir,et n’ai absolument pas l’intention de donner ma démission.
Rémy Salvador, président de la SPDA de Marseille.