Un équidé bien oublié : le cheval provençal.
Un article de Daniel-Jean Valade, publié dans un Camariguo de 1984.
« Décidément, Denis Ceccarini, le toubib-manadier est une mine de renseignements !
Vous souvenez-vous, amis des chevaux, des représentants de cette race très présente en Camargue au temps où le moteur n’avait pas totalement détrôné le cheval ?
Je veux parler du cheval provençal, croisement issu du Camargue local, des chevaux lourds des alpages utilisés lors des transhumances ou des pur-sang-arabes syriens.
Ces derniers entraient facilement sur nos terres puisque la Pax Francorum [1] régnait jusque là-bas.
Denis Ceccarini se souvient d’avoir perpétué cette race jusqu’en 1960 et d’avoir gagné des épreuves de concours complet d’équitation grâce à ces chevaux ! »
[1] allusion au traité de paix prétendument signé en 803 entre Charlemagne et Nicéphore Ier empereur byzantin pour fixer leurs frontières impériales