Du provençal rasa : raser, passer au plus près.
Courir en "rasant" le cocardier pour lui ravir ses
attributs.
Art de frôler le taureau afin d’attraper à l’aide d’un crochet tenu à la main, les attributs accrochés sur ou entre les cornes du taureau (cocarde, glands, ficelles).
raseta passer devant le taureau et l’esquiver
Sur la question de raset écrit avec un "S" ou "Z", puisse cette définition nous éclairer définitivement : |
Publié le
28 juillet 2020 par
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1. raseter, 28 juillet 2020, 17:19, par Liberté
André CHAMAND dit "lebrau", grand chroniqueur taurin devant l’éternel ne parvenait pas à comprendre l’obstination de certains chroniqueurs à écrire razeteur avec un Z.
Comme pour appuyer sur cette consonance à la manière des parigots qui se plaisent à nous imiter lorsqu’ils écrivent sans complexe devant leur résidence secondaire ’L’oustaou".
En l’occurence cette écriture avec Z était plutôt en usage en Languedoc mais je ne saurais dire pourquoi ?
A moins que l’usage du Z à l’écrit n’ait quelques similitudes avec un parler qui zozotte.
En tous cas, Lebrau, Président des chroniqueurs taurins durant plus de trente ans, instituteur de l’école de la République, était à cheval sur les règles grammaticales fussent-elles issues de notre langue provençale.
Liberté
1. raseter, 28 juillet 2020, 22:17, par VOVO
J’ai quand même le souvenir que dans les années 50, les chroniqueurs écrivaient régulièrement razeteur.
Pourquoi : je n’en sais rien.
C’est simplement un constat.
Sans polémiques, bien évidemment.
C’est de la même époque, que l’on retrouve paséo avant capelado, et Fonfonne avant Fanfonne !
Peut-être que la revue CAMARIGUO, avec JACANT, y a été pour quelque chose ?
Mystère