Le premier, AFOUGA de Gillet (6.11) est intéressé par le jeu proposé, n’hésitant pas à poser les pattes sur le marche-pied.
Après avoir laissé la coupe, la cocarde et les 2 glands a Anthony Ayme, il se met en défense pour ses ficelles grâce à un bon placement et un coup de tête. Ayme continue ses vendanges en levant la 1ere ficelle...L’autre, il la rentre en musique.

Attentif et mobile, BOUBI de Chauvet (6.12) ne permet pas un seul enchaînement.
7 minutes et toujours les glands. Compliqué, il pousse dès le passage. A Ayme le 1er gland...Quand il se place, il n’est guère dérangé. En tricotant, il est délicat de mettre la main et du coup ses ficelles retournent à Cadenet avec l’air de Bizet.

VALLESPIR de Blatiere-Bessac ( 13.8) est bien typique de la race.
Les yeux partout, une occupation du terrain valable et de la puissance. Par contre il vient tres fort à la suite des rasets les plus consentis. Là, il passe le poitrail avec férocité, laissant ses rubans aux gauchers, ses partenaires préférés. Les ficelles sont fortement primées mais lui il continue son activité mi-cocardiere, mi-barricadière.
Et il les conserve à 600 euros !

Après l’arrosage nécessaire de la piste et des gosiers, sort RUDY de La Galère.(45.6)
Un client qui ne laisse guère d’espace, avec des poussées appuyées des deux côtés. Parvenu aux ficelles, il serre le jeu et deux enchainements Villard-Ouffe hausse le ton et carmen retentit à plusieurs reprises. Le taureau se positionne avec lucidité et exige qu’on le charge.
Ayme se détache avec la cocarde et une ficelle, la seconde restant sur les cornes.

On passe au grand bannu, PIERROUNET de Richebois. (5.22)
Dès la première série, il se livre avec beaucoup de générosité, prenant toutes les propositions venues des deux bords.
A la 4eme, on passe aux ficelles. Par contre, on l’a connu plus puncheur, tout en sachant qu’il faut lui donner du travail, et il en manque ce jour. Villard lui fait enfin signer une grosse percussion...mais il garde ses bobines.

Quant au dernier, SIXSOUS de Saint-Pierre,(23.3) attaqué de toutes parts, il va être aux cordons à la fin de la première minute...
Barricadier, il finit cette séance de la plus belle des façons avec des tampons puissants sur tous ses opposants. Avec une pluie de carmen, il offre un feu d’artifice. Martin-Cocher lève la 1ere ficelle, ouverte par Ayme.
La deuxième, il la préserve avec un peu plus de saluts, normaux après sa grosse dépense d’énergie