Visite de La Véronique avec la Peña MANZANARES de Vauvert
(1/2)
Dani Bantzé est du Cailar.
Il a installé sa ganaderia - des Samuel Flores - sur le chemin de la Pommière aux Platanettes.
Il faut passer le Pont de Laute direction Vauvert et immédiatement à gauche.
Dani est ganadero depuis 2001 mais c’est aussi ce que j’appellerais un conteur naturel.
Homme d’une grande expérience qui peut raconter ce qu’il a vécu des soirées entières toujours, toujours, dans la bonne humeur communicative.
La Peña Manzanares avec son président Jean-François DUSSUEL, toujours au soutien des "jeunes" ganaderos, avait décidé d’organiser une soirée pour découvrir cet élevage le 18 juillet 2025.
Dani Bantzé ne pouvait faire comme les autres : "Jamais un toro de mon élevage sera tué en plaza, les toreros viendront les toréer mais ils resteront intacts !"
Un personnage je vous dis !
Sur cet élevage voici ce qui circule sur le Net :

La création :
C’est en effet en 2001 que José Manrubia, Camille Martinion et Dany Bantzé se portent acquéreurs d’une quarantaine de bêtes de l’élevage de Roque Jiménez d’origine Samuel Flores par Juan Pablo et Francisco Jiménez Pasquau.
C’est avec un camion des Hasta Luego qu’ils se rendent à Santisteban del Puerto (Jaén), à la finca “Pedro Tito” pour embarquer ce qui sera la souche mère de la ganaderia La Véronique.
Les vicissitudes du métier d’éleveur ont mis du plomb dans les ailes du trio mais pas dans leurs liens amicaux. Seul Dany Bantzé et son fils Benjamin s’occupent aujourd’hui de cet élevage.
Transporteur et homme de confiance de Pierre Pouly alors à la tête des arènes d’Arles, Dany Bantzé est un homme de taureaux et de chevaux, intarissable d’anecdotes sur Don Pedro.
Il a installé ses mâles au Cailar sur deux pays.
« Moi j’aime cet encaste Samuel Flores.
Des toros qui sortent manseando mais qui vont à más pour finir grands.
Qui a oublié les grands moments entre Ponce et les Samuelos ?
Mais aujourd’hui on n’en veut plus. »
Les vaches de ventre se partagent des terres et des bois à Boucoiran, vers Alés, ou Stéphane Fernandez-Meca avait ses bêtes et Saint Etienne des Serres, une cinquantaine qui ont donné naissance à 45 veaux cette année. (2024 NdR)
Les origines :
De la camada originelle se sont greffés des Tabernero de Vilvis, des El Torero, des José Vasquez, un étalon de Sanchez Arjona. « C’est du Domecq et le Domecq c’est très difficile à élever, tu es sur un fil. Si tu es sur le bon coté, ça fonctionne très bien mais si tu bascules de l’autre coté c’est très mauvais. Mais la passion pour un éleveur de toros c’est ça. »
Marc Serrano est le torero de la maison, une place qu’il partageait avec Manolo Vanegas, Jean-Baptiste aussi a participé à des tentaderos et bien d’autres comme El Rafi.
Des tientas qui se font au Grand Bordes ou à la Tour d’Anglas.
« Ce n’est pas bon de tienter sur le pays, il vaut mieux que les becerras ou les machos soient un peu dévariés au début, qu’ils ne sentent pas le troupeau juste à côté et qu’ils se concentrent sur l’épreuve. C’est mon point de vue. »
La ganaderia La Véronique, au Cailar, a inauguré sa placita de tienta bientôt ombragée par une vingtaine de jeunes platanes avec éclairage de nuit, le vendredi 20 juin 2025 (chemin de la Pommière) avec une tienta de deux novillos par le matador nîmois El Rafi et le novillero nîmois Nino Julian.
La salle :
Les arènes : en pierre du Pont du Gard
La camada :
Fin de la 1ère partieAccéder à la 2ème partie en suivant ce lien : Les participants *