Abrivado en 1926.
Ecrit en 1928 par Tamarisso - Marius Gardiol - pour la revue « Le Toril ».
Je ne saurais terminer cette note sans blâmer une fois encore les énergumènes qui dans les fêtes de village rendent à chaque abrivado la vie dure aux cavaliers aux chevaux et aux taureaux.
Après les incidents de Mus, il paraissait que tout se passerait dans l’ordre.
Mais les Saint-Gillois, dont la réputation de la brutalité pour les taureaux est solidement établie, ont voulu conserver la première place.
Ils ont tant fait de misères à Arnaud-Raynaud de Saint-Just, que ces derniers ont été obligés de rebrousser chemin, ramenant la course dans les près.
Les habitants de Redessan avaient supplié le Marquis de leur faire une arrivée à cheval. Mais certains ont voulu faire les malins, et le soir, à la bandido, ce fut une véritable débandade.
Tous ces nigauds veulent bien jouir de ce spectacle unique, mais ils créent toutes sortes d’embêtements aux manadiers qui acceptent encore de faire des arrivées à cheval.
Toutes ces petites tracasseries réunies finiront par tuer définitivement nos jeux provençaux.
On mettra les blancs Camargue au rencart et toutes les courses seront conduites avec les chars. Ce sera moins beau, mais tant pis pour les « maufraras ».
Quand aux autres, nous serons obligés de supporter un état de choses dû aux agissements de quelques imbéciles.