Course du Grau-du-Roi
Quarante-Sous riche de qualités
Ce concours de 3 manades s’est déroulé par un temps très mitigé, mais devant une arène quasi-pleine.
L’entrée etait gratuite, comme pour toutes les courses à l’Avenir de la fête graulène.
Ils se sont présentés à 7 à l’appel de Jacques Valentin avec 4 tourneurs.
Le leader du Trophée, Ciacchini avec 17 points a été le plus efficace. Bien secondé par les gauchers Bouharguane, Aliaga et N. Benafitou.
Après des débuts hésitants, ARTHEMIS (10.6) des Baumelles trouve le rythme avec de belles poussées aux planches.
Rendu aux ficelles, il maîtrise toutl’espace, en sachant se déplacer doucement. Près du toril, il avale plusieurs séries, appuyant plus sur les gauchers.
Rentre nu à la 14eme.
Au ralenti, PITALUGUE (9.46) de Raynaud, passe beaucoup de son temps à saluer...
Et en plus, il baisse la tête dès le contact. Rentrant un gland, il n’a montré aucune envie de combattre.
Un peu sur la défensive, VICENTE (0.00) des Baumelles, attendra des approches plus précises pour s’investir et obtenir la récompense.
Chargé par Aliaga, il ira au bout en puissance. Mais un manque d’envie des blancs ne le motive pas non plus. Par contre, Bouharguane qui l’interpelle de près, se fait reconduire fort...
Moral à la hausse,il raccompagne Faure à plusieurs reprises, rentrant ses ficelles avec un 7eme carmen.
QUARANTE-SOUS (18.8) de Saint-Antoine va commencer avec de la mobilité, ce qui va empêcher un travail construit.
Mieux entrepris, il se montre capable de conclure aux barricades très férocement. Et dans les arrivées, il pointe la corne menaçante plusieurs fois pour autant de récompenses. Allant a"mas", il a présenté un catalogue de cocardier complet, avec de belles facettes barricadières.
C’est avec une dixième musique qu’il réintègre fortement applaudi.
A 5 ans, CABERNE (0.50) de Raynaud, est surpris par les dimensions de la piste...
Mais si on provoque sa charge, il est apte à mettre la pression sur l’opposition. Sauf que l’absence de rythme le prive de montrer des qualités qu’on soupçonne.
Toutefois, il a encore le temps.
Il rentre un gland sans l’air.
Quant au dernier, SAINT-VINCENT (13.8) de Saint-Antoine, il ne saura pas à quel saint se vouer !
Pris dans un certain désordre, il n’aura pu s’épancher. Pourtant on le sent prêt à se battre.
A Ciacchini, la coupe et les rubans.
Puis, comme il s’emm...il s’évade au grand désespoir de son pelot Alexandre. Et 3 beaux rasets qui aboutissent à 3 percussions sont le signe de son évident potentiel.
A 250€, il rentre sa première ficelle.
Messages
1. Course du Grau-du-Roi , 17 septembre 2015, 08:53, par don josé
Bonjour,
Le 14 septembre il y avait aussi un concours de manades au Grau et aucun compte rendu n’est paru dans la presse spécialisée.
Vous rendez compte de la course du 15 pourtant !
A partir de quel critères cette presse décide t’elle de se déplacer et de rendre compte ?
1. Course du Grau-du-Roi , 17 septembre 2015, 09:55, par Salva
Don José je vais essayer de vous répondre sans (trop ?) employer la langue de bois.
Les revisteros de la course camarguaise travaillent essentiellement pour trois journaux.
Quelques chroniqueurs du journal La Marseillaise nous font l’amabilité de nous faire parvenir leurs comptes-rendus et nous les publions avec empressement sur ce site.
C’est une manière pour nous, de vous donner un aperçu de la qualité de leurs écrits.
Ce sont des bénévoles et ne sont pas rétribués pour leurs prestations. Malheureusement leur nombre n’est pas extensif et la couverture de 100 pour 100 des courses leur est parfois difficile.
Le chef de chronique est Yves Bustin.
Pour les autres journaux les conditions de travail sont différentes et vous comprendrez que je ne peux les exposer ici ; les professionnels de l’information ce sont eux mais sur certains sujets ils ont du mal à communiquer...
Comment ils décident de couvrir, ou pas, une course ?
Certaines mauvaises langues (et il y en a dans le mundillo !) prétendent que ce sont des raisons très terre-à-terre mais cela fait partie des ragots qu’on peut lire sur le site spécialisé...
Sinon, à mon humble avis, la solution ce serait de leur demander.
Ce serait une réponse (sincère !) qui pourrait intéresser beaucoup d’organisateurs et d’afeciouna.