Un élevage de légende, Jo Durand et fils, Mario pour le Provençal.

Le père Durand continua encore quelques achats, cependant bien moins importants :
De 21 à 29, on note encore l’achat de 8 vaches de sang espagnol, d’un toros pur sang espagnol à Perpignan ainsi que 3 toros de carrerros, et un noir et blanc de Veragua, ces derniers étant des toros de réserve de corrida.

1926, Durand achète encore à Ruiz de Bordeaux, 2 vaches de 3 ans provenant l’une de Sotomayor et l’autre de Miura

en 1928-1929, 16 taureaux d’Albert Lescot viennent grossir le troupeau ainsi que 2 toros espagnols, un noir et un café au lait pris à Bordeaux.

1929 : paraît marquer l’arrêt des achats

Durant ces années là, Durand apporta sa contribution à la course libre avec d’excellents cocardiers qui avaient pour nom :
Trinité, Languedoc, Tigre, Saraquillo, Camarguen.
La manade se trouvait au Trinitaires et aux Tourades.

1936:une partie de la manade alla avec le troupeau Nou de la Houplière et l’autre au mas d’Icard, puis aux Tourades, à Tenque et chez Feraud à Fos

A la liste des bons taureaux on peut ajouter, Gobelet, Rey, Bouchard, Craven, Petit Juif, et Cosaque. Ce dernier fut un taureau vedette qui courut avant, pendant, et après la guerre dans la royale des frères Pouly avec St Laurentais, il était de souche Rouvillain.

15 aout 1939:vit la fin tragique du Craven né de la terrible vache Desbanada. Ce cocardier qui courrait aux Paluds de Noves s’échappa en franchissant le mur des arènes… l fallut l’abattre non loin du pont de Bompas.