… Le père Durand continua encore quelques achats, cependant bien moins importants

  • de 1921 à 1929, on note encore l’achat de 8 vaches de sang espagnol, d’un toro pur sang espagnol à Perpignan ainsi que 3 toros de Carreiros et un noir et blanc (burraco NdT) de Veragua.
    Ces derniers étaient des toros de réserve de corrida.

En 1923, 3 vaches et 2 taureaux Camarguais s’ajoutent, puis 10 vaches de sang espagnol.

1926 : Durand achète encore à Ruiz de Bordeaux, 2 vaches de 3 ans provenant l’une de Sotomayor et l’autre de Miura

1928-1929 : 16 taureaux d’Albert Lescot viennent grossir le troupeau, ainsi que 2 toros espagnols, un noir et un café au lait pris à Bordeaux

1929, paraît marquer l’arrêt des achats
Durant ces années-là, Durand apporta sa contribution à la course libre avec d’excellents cocardiers qui avaient nom :
Trinité, Languedoc, Tigre, Saraquillo, Camarguen.

La manade se trouvait aux Trinitaires et aux Tourades.

1936 : une partie de la manade alla avec le troupeau de Nou de la Houpelière et l’autre au mas d’Icard, puis aux Tourades, à Tenque chez Féraud à Fos.
A la liste des bons taureaux on peut encore ajouter :
Gobelet, Rey, Bouchard, Craven, Petit Juif et Cosaque.

Ce dernier fut un taureau vedette qui courut pendant et après la guerre dans la royale des frères Pouly avec St Laurentais, il était de souche Rouvillain.

Le 15 aout 1939, vit la fin tragique du Craven né de la terrible vache Desbanada.
Ce cocardier qui courait aux arènes des Paluds de Noves s’échappa en franchissant le mur des arènes… il fallut l’abattre non loin du Pont de Bompas.

Signé MARIO