A l’appel de M. Faure, bon animateur, défilent devant 2/3 d’arène : Alarcon, Coulomb, Ferriol, Gaillardet, Gautier, Maurel, Moine, Pradier, Rassir qu’aideront plus ou moins bien Cuallado, Dunan, Patou et Rado.
MOUSCAILLON de Lagarde (410) est dépointé à gauche. Assailli par la « meute » il perd ses attributs d’entrée (1ère). Continuant à donner la tête sans vice, Ferriol lui fait la première ficelle à la 5ème. Il se dégage un peu par la suite, entend la musique à la 8ème où Coulomb le dépouille et retourne avec un Carmen généreux. N’était pas à sa place.
BARTAVÈU de Blanc (514) vient volontiers sur les droitiers mais ignore les autres. Rassir, Coulomb et Maurel lui prennent cocarde et glands à la 5ème. Mieux placé, s’améliorant peu à peu (Carmen à la 8ème) il tient les hommes en respect et rentre ses bobines applaudi et avec l’air mérité.
LOUBET d’Espelly-Blanc (105). Vaillant, ne peut répondre efficacement à l’avalanche brouillonne de ses adversaires (musique à la 4ème). On est aux cordons jaunes à la 5ème. Musique de nouveau aux 7, 10, 11èmes pour un coup de barrière sur Alarcon et les cornes passées derrière Moine et Sofiane. Epuisé, il trouve la force de mettre ce dernier en danger en fin de course (Carmen) et conserve ses brins, applaudi et honoré. Aurait mérité un meilleur travail.
ROUSSILLON de Plo (553) « en veut » et le prouve en éparpillant les blancs en permanence. Il se place ensuite, surveille, anticipe et finit en pointant dangereusement les cornes qu’il a belles (musique aux 2, 3 et 4èmes). De bons enchaînements lui valent l’air à la 8ème comme à la suivante lorsqu’il met Sofiane en danger à la barrière. Les cites se raréfient aux ficelles, il devient peu à peu le maître de la piste et les minutes passent. Intraitable, entend Carmen de nouveau aux 13 et 14èmes ainsi qu’à sa rentrée ovationneé avec ses deux brins jaunes (150€).
BALZAC de Lautier (438) chasse un moment puis se place, frappant fort derrière Ferriol et Maurel à la 2ème (musique). Il éloigne les rasibles par de rapides fusées, fait le coup de barrière sur Alarcon qui lui prend cocarde et gland à la 5ème (musique). Les bobines arrivent à la 11ème et poursuivant sa tactique, il les retourne (110€) avec l’air entendu encore deux fois juste avant.
SÈVERIN de Cavallini (626) se livre à fond multipliant les coups de barrière : une dizaine avec autant de Carmen dont un énorme après Rassir à la 9ème. Malheureusement, un abcés crevé près de l’oeil l’handicape, et avec l’accord des raseteurs, on le rentre à la 12ème en musique et sous les applaudissements
TYROSSE de La Galère (652, HP). Ce grand banes tourne sans cesse autour du rond mais on sent qu’il cherche l’homme. D’où deux grands coups de barrière en musique avec Rassir (5, 6èmes), idem à la suivante (Coulomb), de nouveau avec Sofiane (11ème). Attaqués à la 8ème, les cordons sont toujours en place à sa rentrée justement honorée par la présidence (5ème fois) et le public.


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