C’est devant un tiers d’arène que Cano, Chanat, Moine, Oujdit, Rassir, Ruiz, Savajano, aidés par Cano, Ranc et P. Rado viennent saluer Mme Bini.

SERAPIS de Plo (646) saute dès la sonnerie puis enchaîne les réponses sans refuser (Carmen à la 3ème, moment des ficelles). Musique de nouveau aux 4 et 5èmes pour ses poursuites ainsi qu’à la 10ème pour deux grandes actions sur Chanat. Rassir lève le premier brin, Moine l’autre sur la trompette et ce bon premier rentre avec l’air mérité.

ALCAZAR de Chapelle (634) est un petit gabarit qui se retrouve perdu en piste, se contentant de saluer aux passages, sauf sur celui de Sofiane qui le tire aux bois à la 6ème (musique). Cano lève sa première bobine et il retourne avec la seconde dans le silence de circonstance.

SALME de Didelot (646) chasse, saute dans la première puis joue bien le jeu, baissant la tête au contact. Il saute après Cano à la 4ème (Carmen) puis seul. De retour, il défend bien ses cordons (musique aux 9, 11 et 14èmes) et les conserve, honoré et applaudi.

ZINGARO de Lautier (761) se place, change de terrain prestement, se retournant de même sans rien laisser passer. Cul aux planches il surveille, anticipe (Carmen aux 7, 11 et 13èmes) et fait s’éloigner les blancs. Sa cocarde et son premier gland sont pour Charles et il rentre le reste avec l’hymne plus que mérité et applaudi.

PADILLA du Rhône (704). Une belle maille qui mesure d’entrée et saute plusieurs fois sans raison. Quand il est en piste, il montre du positif mais va trop souvent se réfugier en contre-piste. Un saut à la 10ème derrière Sofiane lui vaut l’air qu’il ne méritait pas à son retour (déficience du bouton ?).

SAPHIR du Brestalou (705). Un « cornes-courtes » mobile qui chasse en tous sens. Il enferme Rassir en musique (3ème) mais ne finit pas ses réponses ou refuse jusqu’à la 4ème. Sa prestation est bien meilleure ensuite, faisant résonner l’hymne avec un énorme coup de barrière sur Sofiane (6ème) puis avec des moindres sur le même et Chanat (8, 10 et 11èmes). Il rentre son second ruban avec les honneurs justifiés.

JAZZ d’Hervas (623) semble ssuteur au début mais on se rend vite compte que ses engagements aux planches sont de vrais sauts après l’homme qui se transforment peu à peu en coups de barrière. L’air de Bizet retentit ainsi chaque fois, de la 3ème à la 13ème (énorme et dangereux saut derrière Charles), et il réintègre le toril sous les applaudissements et avec un 8ème (ou 10ème) Carmen.
RASSIR et ZINGARO ont été cités après les deux vainqueurs et les tourneurs ont été exemplaires. Mme Bini a connu des déboires avec le bouton de Carmen mais s’en est finalement bien tirée devant un public réchauffé par un bon spectacle