Appelés par M. Allemand, c’est devant deux bons tiers d’arène que défilent Boyer, Coulomb, Pérez, Pradier, Martinez bien aidés par Cuallado, Dunan et Liéballe.
JAFFAR de Lautier (306). Toujours bien placé, se retourne vite et accepte plusieurs séries (Carmen à la 3ème). Coulomb lève les trois premiers attributs et on entame les ficelles à la 5ème. Ne refuse rien, passe les cornes derrière Gautier à la 8ème (Carmen). Pérez frise la cornada à la 11ème au saut (Carmen). Quelques refus ne l’empêchent pas d’être un bon premier qui rentre ses brins (150€) en musique.
MAURICE de La Galère (586). « Bramaire », il répond de manière brouillonne mais refuse rarement au début. Cherche Dunan derrière la barrière puis les rasibles, se soulevant après Boyer à la 4ème (musique) et les bobines arrivent à la suivante. Il récidive sur le même à la 6ème mais lâche ou refuse trop souvent. Retourne ses ficelles (150€) avec l’air plus ou moins mérité.
HEBUS d’Agu (218). Ce « grand bano » fait du bois avant la trompette puis un beau coup de barrière sur Gautier. Casse encore plusieurs fois les planches, répond à une série, anticipe sur le même avec l’air aux 6, 7 et 9èmes. Malgré les efforts d’Anthony (coup de barrière en musique à la 13ème) et de Pérez (idem à la 14ème) il rentre intact (Boyer coupe la cocarde à 150€ sur la sonnerie) applaudi et honoré comme il se doit.
OURAZY de La Galère (259) tourne en permanence autour du rond, ne s’arrête que pour chasser puis fait le coup de barrière sur Dunan et saute sur Cuallado ! Il va ensuite à mas et entend six fois la musique pour ses actions aux planches ou un saut après Boyer (4, 5, 7, 8 et 9èmes). Martinez lève le premier ruban (10ème), il répond bien mais ne frappe plus et retourne le second (100€) en musique.
RABIÒU d’Agu (703). Ce jeune tau vient fort mais sans finir, se garde trop (pour ne pas dire « se tanque »). Son « ramage » n’égale pas son « plumage », devient ennuyeux et retourne ses ficelles dans un silence mérité.
DESBANA de Lautier (616) porte bien son nom (à gauche), mesure et saute dès la première. Il passe le plus clair de son temps en contre-piste mais quand il revient se montre dangereux par ses coups de barrière et ses sauts après l’homme (7, 10 12, 13, 14èmes). Il entend à juste titre de nombreux Carmen ainsi qu’à son retour, intact. Ses erreurs de jeunesse cachent peut-être un futur grand barricadier.
M. Allemand a bien animé cette finale dont Gautier est élu meilleur animateur, Hébus étant son alter ego.

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