Après une belle capelado avec les anciens, les jeunes formés à l’Ecole, la course débute. Parlons-en de la course : ennuyeuse. La faute aux biòu comme aux blancs. Mais, d’un éclair de génie, Jupiter de Chauvet sauve notre après-midi et remporte logiquement le prix. Côté blanc, c’est bon enfant, trop même, mais l’infatigable Martin remporte l’animation, suivi de Sabatier aux points.

CERAS de St-Antoine (329) : prenant tous les sites des blancs, il subit une nuée blanche aux attributs, et les blancs ne le laissent guère respirer. Le biòu se montre vaillant et plus vif sur les droitiers. Aux ficelles, le rythme faiblit et le biòu se durcit avec les auchers, mais reste toujours aussi vif à droite. Il rentrera avec le Bizet pour ses belles poursuites.
LAGNAC d’Agu (777) : un bon second. Bon placement, petits pas, il emboîte légèrement et se défend par un coup de tète. Mais, il lâche de suite le raset. Raseté au compte-gouttes aux ficelles, il doit cette attitude à son bon placement, un manque de travail des blancs. Entrepris que rarement, il rentre avec ses deux ficelles avec le Carmen.
ARLESIEN de La Galère (542) : fini le barricadier pur d’antan, place à la vaillance. Placé, il emboîte vite et finit tout autant aux bois mais sans être spectaculaire. Puis, se chauffant aux ficelles, il demeure tout aussi vaillant et conclura sa course par de belles actions aux bois, qui le feront rentrer au toril avec le disque.
CATIVO de Cavalini (313) : toujours en mouvement aux attributs, il montre qu’il va vite même si on le prend sur ses déplacements. Aux ficelles, le biòu se calera un peu plus aux planches mais ne sera inquiété que quelques fois. Entrepris, il prend deux séries et fuit le combat. Rentrera ses deux ficelles avec le Carmen.
JUPITER de Chauvet (601) : le cocardier de la journée. D’entrée, il nous montre qu’il en veut. Trompette, et le biòu se place et attend les hommes. Aux attributs, on travaille et le biòu se jette fort, se dédouble après l’encontre et cela va fort aux bois, cornes menaçantes. Aux ficelles, Martin et ses rasets décolle, donne droit au biòu de montrer sa méchanceté, ses anticipations et ses finitions. Jupiter et Martin, duos du jour. Rentre avec les honneurs...
TIHOUS de Gillet (608) : difficile de sortir après le quart d’heure de Jupiter. Le bièou fera une course en demi-teinte. Il alternera les belles poursuites jusqu’aux planches notamment aux attributs puis aux ficelles, fera ce qu’on lui demande de faire au rythme des blancs. Rentre nu, sous les honneurs car il n’a pas démérité.
LAURIER de Richebois (745) : le dernier du jour qui reflètera le ton de la course : manque de travail. Pendant le début de sa course, le biòu a même dû se demander ce qu’il faisait là, les blancs ne le regardant que de loin. Une fois leur peur passée, les blancs l’entreprennent et le biòu, avec un excellent placement, se jette fort et enchaîne les séries. Martin et Sabatier s’appliquent. Rentre avec le Bizet. Il méritait d’être vraiment plus travaillé.