1/ Que ces bras n’ont pas sensiblement varié depuis les temps anciens, mais leur extrémité seulement.

2/ Qu’un troisième bras ( Ostium Métapinum), désigné sous le moyen âge sous le nom de Saint Ferréol, se détachait un peu au-dessous d’Arles, vers l’ile de la Cape, traversait toute la Camargue, et débouchait à la mer près des Saintes.

3/ Que ces trois grandes branches du Rhône existaient au commencement de l’ère chrétienne, et qu’elles correspondaient aux trois embouchures dont parle Pline.

4/ Le bras principal du Rhône n’a déposé avec intensité ses grands atterrissements en avant du grand cordon littoral, qu’après l’achèvement d’un système complet de digues et la fermeture du bras dit de Saint Ferréol vers la fin du XIIIe siècle.

5/ Que l’étude des sols nous apprend que :

  • La terre rouge nous arrive du Gardon
  • Le sable noir nous arrive de l’Isère
  • Les alluvions jaunes nous arrivent de la Saône
  • Les limons gris nous arrivent de la Durance