Origine de l'expression :

Nombreuses et variées dont :

  • Le terme « vauvert » désigne au départ une simple « vallée verdoyante ».
    L’origine de l’expression n’est pas certaine, mais il semble qu’il s’agisse d’un sanctuaire situé dans le Gard, dédié à Notre-Dame de la Vallée verte, où les pèlerins en partance pour Saint-Jacques-de-Compostelle pouvaient séjourner pendant leur trajet

Au XIe siècle, le roi Robert le Pieux décide d’établir sa résidence hors de Paris, dans un vallon planté de vignes alors nommé Vauvert (le val vert). Ce vallon n’est autre que ce que nous connaissons aujourd’hui comme le Jardin du Luxembourg. À sa mort, le château est rapidement abandonné et devient très vite un lieu inquiétant. Ses murs tombent en ruine et servent de refuge à toute une population de brigands et de mendiants, ce qui fait du château de Vauvert une véritable cour des miracles. Les témoignages de l’époque évoquent des cris et des hurlements en provenant. On en conclut vite que c’est un lieu maléfique, ce qui donnera naissance à l’expression populaire aller au diable Vauvert.


Une autre histoire dit que Robert le Pieux y mena une vie qualifiée de "joyeuse" et qu’il se serait livré à des actes sacrilèges, ce qui fit à croire à l’époque que le diable habitait l’endroit.


La deuxième version concerne bien la ville de Vauvert. Durant toute l’époque médiévale, Posquières-Vauvert est un village étape pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. La ville prospère, devient grande et réputée ainsi que son église et son château médiéval qui surplombait la colline du Castellas. On pense donc que cette expression aurait des significations avec le chemin de Compostelle et un rapport avec l’église et les marécages de la commune. Certains disent qu’il s’agissait d’une rumeur qui circulait : soi-disant qu’un fidèle très pieux aurait vu le diable dans l’église, d’autres pensent que la légende est plutôt liée aux marécages très fréquent à l’époque car il y avait même des marécages là ou se situe de nos jours l’Esperion et tous les alentours de la route du pont des Tourradons. À cette époque et ce depuis les écrits de Ovide pendant l’Antiquité, on pensait que les marécages étaient les entrailles de l’enfer. Ainsi on disait "va au Diable Vauvert" en voulant dire "va en Enfer", ce qui était à cette époque un proverbe très maléfique et horrible. Mais le seul problème avec cette version c’est qu’à cette époque Vauvert s’appelait Posquières. Donc la ville se serait-elle appropriée le proverbe ou disait-on "va au diable Posquières" ?


La troisième version est liée à l’histoire de Notre Dame de la Vallée Verte ; (L’ancienne église, détruite durant les Guerres de religion et qui a donné son non à Vauvert). En 1326 le roi Charles IV le Bel, après avoir battu les Flamands, oblige, avec l’aide de l’autorité ecclésiastique, 300 d’entre eux à effectuer des pèlerinages. 100 de ces pèlerins sont dirigés vers St Gilles et Vauvert. Impressionnées par les représentations théâtrales données sur le parvis de l’église, des « diableries », ils parleront longtemps, à leur retour, du diable de Vauvert, comme d’une chose fantastique mais située loin, très loin, « Au Diable Vauvert ».


Étymologie

→ voir diable Vauvert. L’origine de l’expression serait liée au château de Vauvert à Gentilly ou bien à l’abbaye de Vauvert, maison de Chartreux située rue d’Enfer à Paris, ou bien encore à un sanctuaire dédié à Notre-Dame de la Vallée Verte, à Vauvert dans le Gard. Pour les deux premiers lieux, l’origine diabolique viendrait d’une mauvaise réputation de l’endroit. Pour la troisième hypothèse, elle viendrait des représentations offertes jadis aux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, dans lesquelles des démons intervenaient.


  • Au Diable Vauvert, est une maison d’édition indépendante française, fondée en octobre 2000 par Philippe Mandilas (Mandy) et Marion Mazauric. sise à Vauvert