De l’occitan empégar  : coller ou du provençal empega (ou pega) signifiant "coller".

Survivance d’une vieille coutume dans certains villages du Gard.

A l’approche de la vote* , les bandes de jeunes du village donnent l’aubade afin de recueillir des fonds pour financer leurs réjouissances.
L’habitant qui a donné sa participation se voit alors apposer sur l’huis de sa porte, la fameuse empégue, dessin fait au pochoir et accompagné du millésime qui témoigne de passage de la "classe", ces jeunes de 18 ans offrant les dites aubades.

Un collectionneur
Embrasure d’une maison à Aubais

S’empéguer :
Au sens figuré, on peut s’empéguer (s’enivrer) avec du jaune ou un rosé frais, s’empéguer quelqu’un (une arapède, une bazarette) au comptoir toute la soirée et ne plus pouvoir s’en dépéguer ("décoller"), et s’empéguer un arbre au retour (ce qui n’est pas très malin).
L’adjectif pégueux, parfois prononcé à la provençale pégous , renvoie à tout ce qui est collant, gluant.