Ensemble de courses organisées par les quotidiens La Provençe (ex Le Provençal) et Le Midi Libre.
Ces courses voient concourir les raseteurs dans les trois catégories suivantes :
- les As
- les Raseteurs
- l’Avenir
Depuis la création de la Commission Taurine, se sont succédés à sa présidence :
- de 1952 à 1963 : M. Charles Triaire,
- de 1964 à 1991 : M. Yves Bouniol,
- de 1992 à octobre 2007 : M. Bernard Fesquet.
- En 2008, la présidence devient bicéphale :
Mme Domynique Azéma chargée de la rubrique taurine à Midi-Libre et M. Jean-Claude Jourdan, responsable de la même rubrique au journal « La Provence » en P.A.C.A, deviennent co-directeurs du Trophée Taurin « Midi Libre-La Provence »
- Mme Julie Zaoui a remplacé M. Jourdan décédé le 7 novembre 2009.
Présentation :
L’anarchie qui régnait dans le monde taurin où chacun organisait ses courses sans beaucoup se préoccuper des autres - ce qui avait son charme, mais aussi ses inconvénients et ses limites - ne pouvait convenir aux vues de Paul Laurent, manadier Beaucairois qui avait des conceptions nouvelles, et savait ce qu’il voulait.
Il sentait la nécessité d’une compétition taurine qui s’étendrait sur l’ensemble de la saison avec un soutien journalistique, l’expérience d’une personnalité de la presse pour l’organisation technique et la coordination, lui même de son coté apportant le soutien financier, mais aussi la promotion des grandes courses.
En 1951, Georges Thiel, (Le Provençal), Marius Gardiol (chroniqueur taurin), et Paul Laurent créent le Trophée Taurin.
Créé pour les raseteurs qui étaient classés selon un critère de points dont les attributs étaient dotés, les manadiers s’y intéressent dés 1954 avec la création d’un "Biòu d’Or" qu’une commission décernera, suprême récompense pour le cocardier et encore plus pour son propriétaire.
Conséquence de cette création, tous les quotidiens : Provençal, Midi Libre, Marseillaise, Méridional ont dû se doter d’une équipe de chroniqueurs taurins sous la direction d’un chef de chronique sans laisser aucune course dans l’ombre et sans compte rendu !
Source : Daniel Jean Valade, "Un siècle d’Avenir en Camargue"