PRANISHNIKOFF Ivan (1841-1909)
Peintre russe, traducteur de Tourgueniev en provençal


Peintre et illustrateur russe.
Né le 13 Mai 1841 à Koursk en Russie occidentale, de parents aristocrates.
1899-1900, s’installe aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
Fréquente les félibres provençaux, participe aux activités des gardians.
Fréquente :
- Frédéric Mistral
- Marius Jouveau
- le Marquis Folco de Baroncelli...
15 Avril 1909, meurt aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
Ce fils de Boyard, né à Koursk (Russie) en 1841 et mort aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1909, fut tour à tour et parfois simultanément combattant pour la liberté, peintre officiel du Tsar, du Canada, illustrateur des éditeurs new-yorkais, russes, parisiens ou berlinois, co-fondateur de la Nation Gardiane et membre du Félibrige.
Estimé et apprécié des plus grands comme des plus humbles, du Président de la République au Marquis de Baroncelli, d’Alphonse Daudet à Frédéric Mistral, des gardians aux pêcheurs, il joua un grand rôle dans le rapprochement entre les cultures slaves et occidentales.
Oeuvrant pour l’alliance franco-russe, il préfigura par sa vie, par son action et avec près d’un siècle d’avance l’Europe d’aujourd’hui dont il s’avère le prophète émérite.Cet homme d’exception qui savait tout faire et tout réussir fut aussi, à tous points de vue, l’une des grandes figures œcuméniques et philosophiques universelles des temps modernes.
Michel Gay

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Se trouve dans la rue principale des Saintes Maries de la Mer.
En remontant, à droite, juste avant le Musée Baroncelli. |
Avec une jeune saintine "Busteino, en croupe |

Un site dedié :
Ivan Pranishnikoff (1841-1909) *
Un article remarquable sur Tradicioun.org :
Ivan Pranishnikoff, chevalier de Camargue*
Messages
1. Ivan Pranishnikoff (1841-1909) , 23 janvier 2015, 07:48, par Bernard
Il repose au cimetière des Saintes.
1. Ivan Pranishnikoff (1841-1909) , 23 janvier 2015, 09:34, par Liberté
Salut l’équipe,
j’ai lu quelque part (c’est certain) que la veste de gardian avec ses ourlets de coton noir sur velour, (dont on attribue la création au marquis de BARONCELLI), serait en fait la tenue que portait Pranishnikoff à la mode Russe.
Cette tenue mise au goût du jour par le Marquis aurait inspiré la mode vestimentaire du gardian de Camargue ? Qui peut répondre ? Liberté
2. Ivan Pranishnikoff (1841-1909) , 23 janvier 2015, 11:58, par Salva
Je sais où tu l’as lu...
Sur ce site, sur une série d’excellents articles que nous avait fait Bernard, voir sur ce lien :
Le costume de la Camargue gardiane 2-3
En substance :
"veste (noire doublée de soie rouge) arrivée, semble-t-il, sur le dos d’Yvan Pranishnikoff. Cet ingénieur russe et artiste peintre… termina sa vie aux Saintes. C’est là qu’il montra à Baroncelli la veste d’uniforme qu’il portait au Collège impérial russe pendant sa jeunesse. Baroncelli adopta aussitôt ce vêtement qui devint la veste traditionnelle des gardians"
Du Lac, extrait de : "Le cheval Camargue".
Veste que, par respect envers les participants, les cavaliers d’abrivado ôtaient en signe de difficulté à venir.
Il rappelle par la même occasion que les gardians du Marquis "ne portent jamais de gilet, car cette pièce vestimentaire est interdite par l’étiquette de la Nacioun Gardiano"
Qu’en est-il de nos jours ?
3. Ivan Pranishnikoff (1841-1909) , 23 janvier 2015, 19:41, par Liberté
Très bien Salva !
J’ai du le lire effectivement sur ce site. Mais ailleurs aussi, je chercherai.
Quant au gilet, effectivement, il était porté par la "counfrarié di gardian de Camarguo" sans distinction de couvre chef, chapeau ou casquette, ni même de veste en velours.
Ils se distinguaient ainsi de la Nacioun gardiano (dont faisait partie Pranishnikoff) fondée par le Marquis en 1909.
La confrérie des gardians qui avait pour emblème St Georges (dont la création se situe vers 1500) avait une vocation plutôt syndicale comme on l’exposerait aujourd’hui , qui consistait à venir en aide aux gardians nécessiteux.
Ceux là se souciaient peu de la tenue folklorique que l’on accorde aujourd’hui aux gardians.
Alors que, la Nacioun Gardiano fondé par le Marquis a un caractère plus culturel , disons plus bourgeois, pour rattacher la Camargue aux valeurs félibréennes sous la houlette des Mistraliens.
Je vous conseillerais de lire à ce sujet le superbe livre d’Annelyse CHEVALIER " les gardians de Camargue" (éditon des courriers du Parc) qui est une véritable œuvre de recherche sur le métier de gardiennage.
Liberté