Les mas en Camargue 3/4
Fait par Frédéric Gaymard dans les années 1940
Dans cette partie de la Camargue, la construction de l’usine Alais Frogès, Fondée par Henry Merle et Guimet, a amené une constellation de mas, et le train de Camargue qui s’est greffé a cette usine a fait en sorte d’avoir développé les mas, le transport devenant quelque chose de bien plus simple, et bien moins de fatigue.
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Publié le
24 juin 2013 par
-
Mis à jour le
5 juillet 2016
Messages
1. Les mas en Camargue 3/4, 19 décembre 2013, 07:29, par Bernard
Boisverdun s’est appelé aussi "bertrandon" est-ce dut au fait que ce fut le nom de l’un de ses propriétaire ?
2. Les mas en Camargue 3/4, 11 novembre 2014, 15:50, par Morra
Bonjour, je viens de découvrir votre site, félicitations. Dans votre article sur les mas de Camargue, ou est situé "le mas de la glacière" et savez vous pourquoi cette appellation ?
Merci d’avance
Michel Morra
1. Les mas en Camargue 3/4, 11 novembre 2014, 16:38, par Bernard
Bonjour et bonne visite du site.
Attention l’appellation glacière n’est pas ce qui à été a une époque au tout début du siècle dernier un lieu de stockage de la glace afin de la conserver.
Mais bien souvent qu’une réserve d’eau enterrée qui servait surtout aux personnes vivant dans de grandes propriétés, avant que la démocratisation et l’accès au confort fasse que de plus en plus de propriétés en ont fait profiter a tous, de plus ce stockage servait surtout a conserver l’eau potable, et pour ça il fallait impérativement la maintenir le plus au frais possible, pour ça, il fallait les mettre en profondeur.
En ville ces installations commencèrent au 17e siècle.
Je recherche ou a été, ou est encore ce mas.
2. Les mas en Camargue 3/4, 13 novembre 2014, 09:20, par Liberté
Salut Bernard
Dans les "noms de lieux en Camargue" (éditions SANSOUIRE) Gaël HEMERY donne la définition suivante de "les glacières" :
"la Camargue n’a pas échappé au développement des glacières qu’a connu la Provence au cours du XVII siècle.
La toponymie de l’IGN fait encore aujourd’hui mention de lieux dit "les glacières" dans le secteur de la Tour du Valat et de Fiélouse. Mais certaines de ces installations en pierre sont encore parfaitement visibles de nos jours, comme celle située à proximité des ruines du mas de la Vignole.
Les glacières étaient pensées pour assurer une bonne conservation des aliments durant la période estivale.
Souvent en partie enterrées dans le sol, elles étaient bâties en pierre et l’isolement était assuré par des matériaux locaux ( fagots de tamaris ou de frênes, roseaux..)"
J’ajouterai pour ma part que certaines rues de villes de Provence et Languedoc portent le nom de "rue de la glacière".
Et qu’il s’agissait bien de stockage de glace récolté l’hiver sur les cimes des collines environnantes, que l’on stockait dans des caves sur un matelas de paille, pour agrémenter les boissons fraîches des limonadiers en saison estivale, comme au temps des foires de Beaucaire.
Liberté
3. Les mas en Camargue 3/4, 13 novembre 2014, 10:49, par Morra
Bonjour,
au sujet du mas de "la glacière", j’espère que vous trouverez des infos.
Il se trouve que je connais assez bien l’histoire des glacières du pays d’Arles, j’ai effectué des recherches dans les archives communales de nombreux villages et ville du pays d’Arles pendant plusieurs années.
Si cela vous intéresse, sur le net, "les anciennes glacières d’Arles" vous trouverez les glacières de Camargue, du Trébon, de Crau et du Plan du Bourg. Ainsi que les bassins à geler etc...
Dans les centaines de documents exploités, je n’ai jamais trouvé un texte qui indiquait que la glace servait à conserver les aliments. C’est le sel qui était utilisé.
Dans les baux à ferme, il était stipulé que la ferme de la glace était "d’utilité publique", elle servait principalement à ,soigner les malades des fièvres etc.....
Encore bravo pour votre site
M Morra
3. Les mas en Camargue 3/4, 13 novembre 2014, 14:12, par Bernard
Pour ce qui est du nom cité dans cet article est, ou un mas ou un lieu dit, il est situé sur la route d’Arles à Salin.
Après le hameau de Peaudure, juste à l’intersection du chemin conduisant à Chartrouse, sur la D36.
Ce nom de lieu ou mas est cité par Frédéric Gaymard dans son ouvrage "Camargue, faune et flore" o
1. Les mas en Camargue 3/4, 13 novembre 2014, 17:40, par Morra
Merci beaucoup
M Morra
2. Les mas en Camargue 3/4, 18 novembre 2014, 07:56, par Bernard
Première fabrique de glace artificielle :
En 1685, le physicien français Philippe de la Hire fut le premier à produire artificiellement de la glace en enveloppant une toile pleine d’eau fraiche avec du sel d’ammoniac humide.
En 1851 l’américain John Guarrie mit au point la première machine à fabriquer la glace
1890 les premières fabriques de glace industrielle sont devenue opérationelles
3. Les mas en Camargue 3/4, 21 novembre 2014, 17:20, par Morra
Bonjour,
à Arles, les glacières qui qui restèrent en fonction le plus longtemps furent celles du quartier de la Cavalerie (au nord de la ville, contre les remparts) jusqu’au milieu du 19 eme.
Elles n’appartenaient plus à la communauté mais à un particulier M Jouve.
Jusqu’en 1880, lorsque le Rhône était pris par les glaces, on entreposait la denrée dans une des tours de la porte de la Cavalerie située à quelques mètres des deux anciennes glacières qui chacune contenait environ 400 t de glace
M Morra
4. Les mas en Camargue 3/4, 21 novembre 2014, 18:27, par Bernard
400 tonnes et bien c’est pas une paille ça !
il est évident que n’ayant pas de machine assez grande et puissante pour maintenir le froid, il lui fallait avoir de la glace en grande quantité pour que celle-ci se auto-conserve elle même de par le volume.
Une question est-ce que le amis du vieil Arles ont retrouvé trace de ces lieux de stockage ?
1. Les mas en Camargue 3/4, 22 novembre 2014, 10:38, par Morra
Bonjour,
l’association des amis du vieil Arles n’a pas les infos. J’ai fait cette étude il y a une dizaine d’années, vous tapez "les anciennes glacières d’Arles" vous trouverez les emplacements urbains et ruraux, l’approvisionnement sur place ainsi qu’aux montagnes environnantes (Mont Ventoux) et la région de Grenoble.
Les bassins à geler d’Arles etc...
Il y avait 8 glacières qui appartenaient à la ville pratiquement toutes contre les remparts de la ville et faisaient l’objet d’une "ferme des glacières" donnée pour 1,3,6 ou 9 années.
Bien à vous M Morra
PS :La version du net n’est qu’une petite partie de l’étude.
5. Les mas en Camargue 3/4, 20 mai 2018, 20:13, par Isabelle
Bonjour,
Nouvellement propriétaire du Mas Montredon, je souhaiterais savoir si vous auriez des informations sur l’histoire de ce Mas, ou sinon, où nous pourrions trouver des renseignements à ce sujet !
En vous remerciant chaleureusement !
Isabelle
1. Les mas en Camargue 3/4, 21 mai 2018, 06:59, par Bernard
Les archives communales de la ville d’Arles ont une documentation assez riche,
située dans l’espace Van Gogh au 1er étage (entrée sous le porche) 04 90 49 38 74
— Ce mas du 16e siècle situé en plein PNRC a été la propriété d’un certain De Chavare jacques et d’un certain Tolza de Cannes.
Archives communales
Espace Van-Gogh – 1er étage
rue du Président Wilson
BP 90196
13637 Arles cedex
Tél. 04 90 49 38 74 ou 04 90 49 36 50 (accessible du lundi au vendredi de 8h à 17h30)
Fax 04 90 49 39 21
Le service des archives communales est ouvert au public :
le lundi de 9h à 17h30
le mardi de 13h30 à 17h30
le mercredi de 9h à 17h30
le vendredi de 13h30 à 17h30
2. Les mas en Camargue 3/4, 22 mai 2018, 16:40, par Bernard
Monsieur Morra,
vous a apporté de très grandes précisions sur cette propriété, c’est un garçon de "mestié" très qualifié, fiable.
A+
6. Les mas en Camargue 3/4, 22 mai 2018, 15:07, par Morra
Bonjour,
Quelques infos pour le mas de Montredon.
1483 : vente d’un mas dit "la Cabane" d’environ 100 cétérées de semence (1 cétérée=2400 m2 environ), situé en Camargue prés de St Cécile, par Mr Floret baillé à Jean de Vincy dit Blanc beaupère de Jean de Chiavary, qui avait appartenu à Nicolas Boyc, composé de 7 pièces de terre contigues, confrontant du levant la chaussée de Camargue Majour fossé entre deux, du couchant le Gabin, du Nord la vigne et mas du vendeur et du midi les terres du mas de Guillaume Piepaty fossé entre deux, au prix de 900 florins.
1763 : le mas a été vendu par MM de Chiavary Montredon à Mr Carles Marchand.
1781 : Mr Carles a vendu ledit mas à Mr Chassanis.
Bien à vous
M Morra
1. Les mas en Camargue 3/4, 25 mai 2018, 09:02, par Morra
Bonjour, autres petites infos sur le mas de Montredon.
A sa construction, il était situé sur la rive droite de l’ancien bras du Rhône appelé "brassière de la Cappe". Comme un grand nombre de mas de Camargue qui tous étaient sur une rive d’un ancien Bras (d’Ulmet, d’Albaron, de St Ferréol, Bras de Fer).
Ils voyaient passer une bonne partie de la navigation à l’intérieure de la Camargue.
La famille de Montredon devait être aisée car :
1655 : ordonnance portant commission pour l’estime des biens de Mr de Montredon au terroir de Fontvieille .
Bien à vous
M Morra