Mas de Malmegarde
Ce mas de Camargue ; n’existe plus, il était situé entre Montredon et Sainte Cécile.
L’acte le plus ancien concernant Malmegarde, que j’ai rencontre, est la vente d’un cent de 10 florins avec la majeure directe faite, le 2 décembre 1424, par Rostang du Pont, bourgeois d’Arles, à Silette de Cais, aumônière du monastère de Saint Cézaire, ledit cens assigné et imposé sur une terre et affar (1) qu’il possédait en Camargue, lieu dit Malmegarde, d’une contenance d’environ 75 seterés, au prix de 100 florins.

Pierre du Pont, fils de Rostang, vendit, le 7 décembre 1438, Malmegarde à Janone Palhade, femme de noble Honoré de Montolieu. Janone se remaria à Nicolas Benin, marchand d’Arles, dont elle eut Pione Benin, qui épousa, en première noce, noble Barthélemy d’Arbaud, de Tarascon, et qui testa, le 11 octobre 1465, laissant Malmegarde à son fils Jeannon d’Arbaud. Jeannon d’Arbaud épousa Béatrix Roux et en eut Louis, qui vendit Malmegarde à Trophime et Jean du Destresch, oncle et neveu, lesquels firent reconnaissance à l’abbesse de Saint Cézaire, le 3 janvier 1555. Dans cet acte, il est dit que l’affar en question est situé près de Sainte Cécile, confrontant, au levant et au nord, avec l’affar de Montredon, appartenant aux hoirs de feu noble Jacques de Chavare, et, du couchant, avec les terres du mas dit de Sainte Cécile, appartenant aux hoirs (2) de feu noble Trophime Boyc, chemin public entre-eux.
Trophime du Destrech était propriétaire de Malmegarde le 9 janvier 1606.
Le 17 aoùt 1701, Jacques de Savonnière, en qualité d’époux de Catherine d’Arbaud, fit reconnaissance pour Malmegarde. Je ne sais si le mas fut détruit vers cette époque, je n’en ai plus trouvé mention nulle part.