Sommaire
Même de faible hauteur, cylindriques ou non, plus ou moins fortifiées, ces tours surplombaient les grands espaces plats parsemés de marais et d’étangs qui s’étendaient entre les divers bras du Rhône.
Elles étaient donc à la fois des moyens de surveillance et de protection contre les envahisseurs et les pillards. Certaines, près de la mer, jouaient aussi le rôle de phares.
Il faut rappeler qu’autrefois, les bras du Rhône qui formaient la Camargue étaient nombreux et changeaient souvent de lit, obligeant les constructeurs à en élever d’autres (d’où leur grand nombre). On peut donc considérer que les paysages camarguais s’étendaient, en variant souvent, de Mauguio à Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Outre les tours, notre territoire possédait quelques places fortifiées que nous avons cru bon de mentionner.
Nous distinguerons donc trois catégories : celles qui ont disparu, celles qui existent encore et les places fortes.
Nous donnerons chaque fois que c’est possible, l’origine de leur appellation (l’orthographe n’est pas toujours certaine), leur époque d’existence et leur lieu d’implantation. Les divers bras du Rhône ayant souvent changé de lit, il est difficile de situer précisément celles qui ont disparu.
Des cartes jointes aideront le lecteur à les localiser.
.
d’Allein(s) | de Baron |
de Beaujeu | de Beynes |
![]() Blanque
|
|
Blanque | du Bouloard |
du Brau | de Faraman |
du Fièu | de Flory |
de Fumières | de Gayte |
de Casau | d’Icard |
du Lionnet | de Lubières |
de Malgassan | du Manusclat |
de Méjean | de Montmeillan |
de Mondony | Monnaidière |
de la Motte | de Mourefrech |
Notre-Dame | de Parade |
de Pasque | Rougnouso |
de Roumieux | de Sain-Genest |
de Saint-Pierre | du Tampan |
de Trinquetaille |
.
d’Amphoux | d’Anglas | |
Carbonnière | de Constance | |
Magne | de Méjanes | |
de Roland | ||
de Saint-Louis | Tourvieille | |
? |
![]() | |
de Vasel | du Valat | |
.
Château d’Albaron | église des Saintes |
château de Tarascon | Villeneuve |