Pour la troisième fois, Dominique Perron Président des Clubs taurins Paul Ricard accueille à Méjanes les 14 écoles taurines de Camargue. Il est tôt mais l’auditoire est attentif. Cette journée est toute dédiée à ces gamins. D’ici la fin d’un programme qui verra passer 12 vaches, une abrivado et 9 taureaux, les trophées seront remis aux stars de demain.
Et...
Au chroniqueur de demain. 8 jeunes de 11 à 18 ans vont s’essayer au cours de cette journée au métier d’éditorialiste. Un jury comprenant D. Azema, P. Pons et A. Chamand chefs de rubrique au Midi Libre, à la Provence et à la Marseillaise.

Cette première annonce passée, Henri Itier prend la parole pour renforcer le message fort à l’attention de la jeunesse, "Nous sommes des bénévoles de la course camarguaise, et vous êtes notre salaire". Les écoles taurines constituent le tremplin de demain.

Et le président d’en rajouter. Ne s’arrétant pas aux écoles de raseteurs mais voulant encourager la jeunesse, il rappelle son engagement auprès du CG30 pour que soit facilité l’accès des jeunes aux arènes, avec en point final une gratuité pour les élèves dans toutes les arènes. Plus encore il souhaite que soit rapidement créée une école de directeurs de course. Il finit sur le sport. La course camarguaise EST UN SPORT. Sabri Allouani prète son concours à cette journée en la parrainant. Sa disponibilité et sa présence est et doit être un vif encouragement pour les élèves.

Il est 9H30, la course devrait commencer...
Devrait seulement, il manque une douzaine de vaches sur quatorze prévues. Un petit quart d’heure de retard au final pour les demoiselles.

Un lot inégal, raseté avec sérieux par les écoles taurines présentes ce jour. Le sable un peu lourd n’a pas facilité la tâche des jeunes, et provoqué quelques retards à la planche qui ont fait monter l’adrénaline tant en piste qu’autour...

En note de fin de son discours du matin, Henri Itier a mentionné un coup de coeur pour l’école de Portiragnes. Il sont un exemple en démarrant malgré leur éloignement relatif du berceau. En écho, ils se montrent intraitables avec leur Cavallini pourtant anticipatrice en diable.

Que dire, la manade Chapelle Brugeas est rompue à cet exercice. Quatre passages, deux échappées...

Il est midi et demi, Les 2 présidents s’apprêtent à signer la convention qui unit dans une même passion la fédération française de course camarguaise et l’union des clubs taurins Paul Ricard. La Course Camarguaise est un spectacle unique au monde. Sa valeur patrimoniale n’est plus à démontrer. Mais il est important de continuer à la soutenir face à des attaques aussi irréfléchies que violentes de la part d’extérieurs dont la méconnaissance de ce sport laisse pantois.

Trois lots de taureaux sont rasetés par

Une course agréable avec des taureaux vifs et rapides, et des élèves concentrés...

Un prix a été remis à chaque participant de la finale.

Mais une finale veut son vainqueur. Jonhatan Dayre est le meilleur raseteur de l’apres midi.

Du coté des noirs, Les Baumelles enlèvent le prix grâce au 052, un taureau plein de qualités.

Le dernier prix est pour un jeune revistero : Mathis Gali, de l’école taurine de Bouillargues qui gagne le concours Chroniqueur de demain. Vous lirez bientôt sa vision de la journée...

Le cadeau ffcc.info :