L’ensemble à bien fonctionné même si seulement Faure totalise ( 16 pts) et il est le leader de cette après midi.
Coté noirs, Boscis de Saumade tire son épingle du jeu. Il a manqué une touche barricadière pour bien finir cette course.
A noter, 6 taureaux c’est suffisant.

Chalan de Quet (8.26)ouvre le bal, et il se montre vaillant dans la danse des premières séries en poussant ses arrivées aux bois, sous le bizet.
En premier il en laissera passer lorsqu’il accuse le coup mais il se reprend pour finir son 1/4 d’heure comme il a commencé.
Biou intéressant, a revoir avec plus de travail.

Long à été le 1/4 heure de Vergézois de Blatière (08.7) car il a en laissé beaucoup passer.
Pourtant, il sort avec du pétard et fait le ménage mais guère longtemps. Cul à la planche, les hommes tentent, essayent de le surprendre mais rien à faire, il leur dit bonjour mais lorsqu’il daigne sortir de son trou il vient franchement et pousse aux bois.
Beaucoup trop de refus et rentre en silence...

Malaga de Lautier (3.05)est l’ancien de la course.
Agé de onze ans, il semble etre dans un mauvais jour. Souvent centriste, il se place guère, se déplace souvent, il se montre vaillant lorsqu’il se laisse prendre aux séries et il sait se montrer finisseur corne aux bois lorsqu’on le titille un peu et il manque d’accrocher Charrade à la planche.
Dommage qu’il n’est pas eu plus de pétard que ça...

Galopin de Blanc (26.4) a la lourde tache d’être le cocardier de l’après-midi.
Celui qui doit maintenir les hommes en respect. Et il a fait, à son niveau.
Beaucoup en mouvement au début, lorsqu’il s’arrête, cul à la planche et il enchaîne les séries avec vaillance, finit corne aux bois et son léger pas pousse les blancs à réfléchir.
Aux bobines, le rythme se calme et le taureau peut nous montrer son placement et les hommes resserrent le cercle. Rentre ses ficelles en musique.

Révélation de l’après midi, Boscis de Saumade(97.9) se cale d’entrée à la planche et annonce la couleur.
Les hommes ne se démontent pas et le travaillent assidûment et le biou sort franchement et pousse ses actions aux bois sans être percutant. Faure et ses rasets de près donne l’avantage au taureau et le disque pour de belles enfermées pour le plus grand plaisir de nos yeux.
Aux ficelles, le taureau se place dans les angles, chasse les tourneurs, change de terrain et attend l’adversaire. Dommage que les hommes ne le travaillent qu’aux compte-gouttes.
Carmen à son retour...

Cilaos de Gillet à fini la course sur une légère fausse note.
Beaucoup trop en mouvement, il donne sa tête sur un plateau et Faure et sa classe totalisent. Poussant timidement ses actions, le taureau s’évadera en contre piste à maintes reprises.
Aux ficelles, il se calmera un peu et fera prendre de vaillance, sans plus.