Pourtant, à l’affiche du côté des blancs, on avait Zekraoui, Faure, Pradier, Sanchis, Gaillardet ,Aliaoui et Gautier.
Avec leur esprit d’entreprise, Zekraoui et Sanchis ont été les meneurs de jeu.Gautier et Gaillardet les ont secondés.
Et les taureaux des manades Blanc, Cuillé et Lautier faisaient partie des espoirs de leurs devises.

Aux manettes, Sébastien Archet a animé de la plus belle des manières, avec des primes supérieures à la recette...

De belle présentation, le premier FAUCON de Cuillé (36.8) va laisser ses rubans en deux minutes.
Sans rien refuser, il lui manque un zeste de finition. Aux ficelles, il se déplace pour desserrer l’étau. La première est pour Aliaoui et l’autre à la 10eme pour Sanchis.

Même tarif, deux minutes pour CASTILLON de Blanc, (12.7) à être obligé de passer en défense de ses ficelles...
Une belle sollicitation de Faure le voit aller au terme. Une première série lui permet de se donner des deux côtés. Sur la deuxième série, Zekraoui décroche le premier cordon. Et dans la foulée, à deux minutes de la fin, il récidive pour cueillir l’autre.

Très mobile, CLODION de Lautier (83.8) empêche un travail précis.
Quand il se pose, il se dresse derrière Zekraoui. Rapide et doté d’un sens de l’observation, il va tenir ses pompons 5 minutes. Lucas Faure se retire sur ennuis musculaires. Aux ficelles, il attend...
Pas entrepris, il ne peut s’exprimer. Gaillardet pour la première et l’autre pour le gardian.

Du même élevage, CUPIDON (53.7) est un beau spécimen.
Plutôt dans un registre classique, dès les ficelles, il va chercher l’affrontement. Il montre de l’autorité dans les longueurs comme après Gautier ou Zekraoui. Sur les raset courts, il en laisse un peu de côté mais ceux qu’il accepte sont bien reconduits. A Youssef la première. Et c’est sur ce dernier qu’il signe l’action du jour, en lui sautant dessus au burladero...
La seconde rentre.

TAVERNIER de Blanc(65.8) sera aux bobines après 90 secondes seulement.
A la 4eme, Sanchis enlève la première. Sans trop de tenue, sa course est brouillonne. Et comme les blancs ne sont pas agressifs, il "barrule". Et à la 11eme, Sanchis le renvoie dans sa case.

Le dernier à entrer en piste, PAVILLON de Cuillé (000) est un gros nerveux !
A 5 ans seulement, il se montre autoritaire au maximum. Craint, il est délaissé et il saute.
S’envolant aussi sur Gaillardet, il faudra un peu plus de sagesse pour le juger, mais on entrevoit des qualités, celles de la race du Mas des Pavillons....
Son sang n’est pas azimuté, mais son trop plein l’épuise.
Les ficelles à Générac.