Course de Pland’Orgon : Trophée de la Saint-Louis
Tailleur de Raynaud en patron
La 1ere journée du Trophée de la Saint-Louis n’a pas attiré la grande foule aux arènes Laty, mais il faut dire que la canicule a fait reculer bon nombre d’afeciouna.
En dehors du pur cocardier Tailleur et du dynamique Mistral, les autres taureaux n’ont pas pu s’exprimer face à une équipe guère décidée à les affronter à la loyale.
Aux accents de Carmen, ils ont défilé à 8 et 4 tourneurs.
A nouveau, c’est David Maurel qui a pris la course à son compte ainsi que la tête de la compétition locale et on lui adjoindra Yohan Pradier(8pts) jusqu’à sa sortie au 4eme, et les élégants rasets de Gaby Montesinos, hélas maladroit.
Le second du Trophée de l’Avenir, Jeremy Ciacchini(15pts) a joué dans le domaine efficacité. Lucas Faure(6pts) à essayé de s’imposer mais sans trop y parvenir.
Le premier, TITUS de Lautier, pour une première à ce niveau, va mettre un certain temps à trouver ses repères.
Puis il va aller en progression, acceptant volontiers toutes les séries. Toutefois, il lui manque un brin de tenue, se tenant trop au milieu. Et quand il est au ras, degun n’y va. Si bien qu’il va économiser une ficelle.
Très brave, trop parfois, BIGARRA de Fabre-Mailhan va prendre une tornade blanche...
N’importe quoi sur le sable et Faure l’échappe belle.
Puis, saoulé, il va s’évader et tarder à revenir. Aux ficelles, il prend tout en s’approchant un peu mieux des planches, sautant sur Faure et percutant haut Montesinos.
La 1ere, ouverte est pour Ciacchini à l’affût et l’autre aux Bernacles.
Raseté à la hussarde, LANCIER de Cavallini se montrer coopératif mais c’est pagailleux.
Quelques répliques cornes en avant constituent sa seule défense, mais son comportement est assez confus.
Et à la 12eme, Ciacchini met un terme à ses souffrances.
Avec sa réputation, TAILLEUR de Raynaud n’est attaqué...que de loin.
Le cercle est tenu à distance. Lui il sait ce qu’il fait, en utilisant un placement parfait qui dissuade l’opposition.
Comme il s’emm....il saute à plusieurs reprises.
Sur le premier raset, à la treizième, Maurel lui ôte sa cocarde, mais implacable, en maestro, il garde ses glands bien entendu. Trop trop fort pour ce contexte, et à retrouver au niveau supérieur.
C’est un sacré coup de vent qui a soufflé sur MISTRAL du Pantaï !
Deux minutes et les ficelles sont convoitées.
Lui il a envie, il se livre et il raccompagne au bout, en passant le mourre. Même si à mi-parcours, il est assez éprouvé. Toutefois, il continue à se battre pour finalement laisser ses 2 cordons à Faure.
Le dernier, FARFADET de La Galère, n’à pas manqué de conviction mais de punch.
Sa corne droite horizontale empêche de mettre la main et les attributs résistent 5 minutes.
Acceptant beaucoup de sollicitations, on notera une grosse envolée sur Faure mais il nous avait habitué à mieux.