Gilbert Mistral puisant dans ses impressionnantes archives, nous a fait aimablement parvenir un extrait d’un des cahiers où Marius Gardiol annotait les courses auxquelles il assistait.
C’était une course de vaches qui se déroula dans les arènes de Beaucaire le 22 juin 1922.
Les revisteros de l’époque, comme tous les hommes de lettres, avaient une calligraphie, une orthographe, une rigueur dans l’écriture aujourd’hui disparues.
Aujourd’hui avec le stylo-bille, plus de buvards, terminés les encriers, les plumes sergent-major ; les pleins, les déliés ne se pratiquent plus.
Charme désuet mais ô combien plaisant !
Pour tout dire, c’est "plaisant" de le voir aujourd’hui mais quand j’étais minot et plus ou moins adroit avec le porte-plumes, que de réprimandes, de coups de règle sur les doigts et de fesses serrées craignant les "pâtés" !