La quantité de piquets et de barbelé consommés dans l’année par une manade dépend de :
a/ en premier lieu du statut du manadier ( propriétaires., fermiers, locataires). Les propriétaires et les fermiers consomment moins de piquets et de barbelés que les locataires à l’année.
Ces deux catégories de manadiers ne font qu’entretenir leurs barrages, à l’inverse , les locataires à l’année chaque fois qu’ils sont évincés d’un pâturage, doivent quand ils un nouveau faire de nouveaux barrages.
b/ en second lieu du morcellement des pâturages.
Les pâturages les plus morcelés sont bien entendu entre les mains des locataires à l’année.
c/ en troisième lieu de la nature et de la position géographique des pâturages. (marais, proximité de la mer)

Quantité de piquets et de barbelés
consommés dans l’année
P136 barbelés piquets
Camargue 70 km 35000
Crau 50 km 25000
Languedoc 30 km 1500
Ensemble 150 km 78000

La conséquence du morcellement des herbages 
—  Des frais de déplacement plus important notamment quand le manadier est contraint de louer des garriques 
—  De ce fait beaucoup de temps de perdu 
—  Des frais de barrages, d’entretien de ces barrages également plus importants
La quantité de piquets et de barbelé consommés dans l’année par une manade dépend de :
a/ en premier lieu du statut du manadier ( propriétaires., fermiers, locataires). Les propriétaires et les fermiers consomment moins de piquets et de barbelé que les locataires à l’année.
Ces deux catégories de manadiers ne font qu’entretenir leurs barrages, à l’inverse , les locataires à l’année chaque fois qu’ils sont évincés d’un pâturage, doivent quand ils un nouveau faire de nouveaux barrages.
b/ en second lieu du morcellement des pâturages. Les pâturages les plus morcelés sont bien entendu entre les mains des locataires à l’année.
c/ en troisième lieu de la nature et de la position géographique des pâturages. (marais, proximité de la mer)

Une multiplication des propriétaires avec lesquels le manadier doit s’entendre pour conserver ses herbages. Actuellement, certains manadiers pour se maintenir ont à s’entendre chaque année avec 4 à 6 propriétaires. Le morcellement des herbages a donc pour conséquence une dépendance accrue des manadiers locataires.

La raréfaction des herbages a pour conséquences :
Sur les manades qui achètent leur foin, des dépenses de fourrages qui sont constamment en augmentation, d’une part parce que du fait du manque d’espaces, la quantité de fourrage donné aux bêtes est en constante croissance, d’autre part parce que le pris du foin est depuis une dizaine d’année en hausse constante . En 1977, le prix du foin de 1er catégorie a atteint 80 à 90 centimes du kilo. Les manadiers qui subissent cette hausse du prix du foin sont obligés pour ne pas disparaitre de :
a/ limiter au maximun la quantité de fourrage qu’ils distribuent à leurs bêtes
b/ produire eux-mêmes leur foin grâce au "système d". tel manadier fauche un camping, tel autre les bords de route.
c/ rentabiliser leurs manades en se spécialisant dans la vente de ferrades, vente de jeunes bêtes à leur confrères, de bêtes destinées aux organisateurs de courses landaises, ou de la viande à des particuliers qui possèdent un congélateur.
Un manadier, boucher de son état, pour éviter l’achat de fourrage pour l’hiver, achète des bêtes au printemps, leur fait faire des courses de nuit, des taureaux piscine, et les fait toutes abattre en automne. A chaque printemps il remonte une manade. Heureusement ce cas est unique. Mais !!!
Les manadiers producteurs de leur fourrage, généralement propriétaires ou derniers de leurs herbages, évitent ces abus. Seuls ces manadiers ont la possibilité de conduire leur élevage dans le respect des traditions. Malheureusement d’autres facteurs incitent certains à ne pas le faire.
Des frais de vétérinaire plus importants que par le passé. Ces frais sont naturellement compris entre 15 à 25 fr/bêtes:an. Leurs montant varie bien entendu en fonction de la qualité des herbages, qualité qui aille même au dépend de la densité des bêtes sur les herbages.

Conséquences de la raréfaction des herbages sur les traditions.
Comme nous venons de le remarquer, la raréfaction et la déstructuration des herbages posent aux manadiers de graves difficultés financières. Pour les résoudre, la plupart d’entre eux sont obligés de créer sur leurs manades des activités de type tertiaire.
Ceux qui sont contraints d’agir de la sorte, se spécialisent dans la vente de ferrades, dans les promenades à cheval., dans la restauration. Ils modifient ainsi fondamentalement les objectifs traditionnels des élevages de taureaux du delta. Ces objectifs étant la production de taureaux de combat et de cocardiers. Actuellement, seulement quelques manades s’en tiennent à ces objectifs. Ce sont les manades qui détiennent les plus grands herbages et, ont une bonne renommée. Ces quelques manades, eu égard à la raréfaction des herbages, à l’essor du tourisme, au changement d’état d’esprit des manades, au changement d’état d’esprit des manadiers seront à l’avenir de moins en moins nombreux.
Cette "terciarisation" des manades qui s’intensifie chaque année davantage, inéluctable si la collectivité ne fait rien pour l’enrayer, peut avoir par la suite des conséquences graves sur le label manade et dur celui de la Camargue en général.

Une multiplication des propriétaires avec lesquels le manadier doit s’entendre pour conserver ses herbages. Actuellement, certains manadiers pour se maintenir ont à s’entendre chaque année avec 4 à 6 propriétaires. Le morcellement des herbages a donc pour conséquence une dépendance accrue des manadiers locataires.

La raréfaction des herbages a pour conséquences :
Sur les manades qui achètent leur foin, des dépenses de fourrages qui sont constamment en augmentation, d’une part parce que du fait du manque d’espaces, la quantité de fourrage donné aux bêtes est en constante croissance, d’autre part parce que le pris du foin est depuis une dizaine d’année en hausse constante . En 1977, le prix du foin de 1er catégorie a atteint 80 à 90 centimes du kilo. Les manadiers qui subissent cette hausse du prix du foin sont obligés pour ne pas disparaitre de :
a/ limiter au maximum la quantité de fourrage qu’ils distribuent à leurs bêtes
b/ produire eux-mêmes leur foin grâce au "système d". tel manadier fauche un camping, tel autre les bords de route.
c/ rentabiliser leurs manades en se spécialisant dans la vente de ferrades, vente de jeunes bêtes à leur confrères, de bêtes destinées aux organisateurs de courses landaises, ou de la viande à des particuliers qui possèdent un congélateur.
Un manadier, boucher de son état, pour éviter l’achat de fourrage pour l’hiver, achète des bêtes au printemps, leur fait faire des courses de nuit, des taureaux piscine, et les fait toutes abattre en automne. A chaque printemps il remonte une manade. Heureusement ce cas est unique. Mais !!!
Les manadiers producteurs de leur fourrage, généralement propriétaires ou fermiers de leurs herbages, évitent ces abus. Seuls ces manadiers ont la possibilité de conduire leur élevage dans le respect des traditions. Malheureusement d’autres facteurs incitent certains à ne pas le faire.
Des frais de vétérinaire plus importants que par le passé. Ces frais sont naturellement compris entre 15 à 25 fr/bêtes/an. Leurs montant varie bien entendu en fonction de la qualité des herbages, qualité qui aille même au dépend de la densité des bêtes sur les herbages.

Conséquences de la raréfaction des herbages sur les traditions.
Comme nous venons de le remarquer, la raréfaction et la déstructuration des herbages posent aux manadiers de graves difficultés financières. Pour les résoudre, la plupart d’entre eux sont obligés de créer sur leurs manades des activités de type tertiaire.
Ceux qui sont contraints d’agir de la sorte, se spécialisent dans la vente de ferrades, dans les promenades à cheval., dans la restauration. Ils modifient ainsi fondamentalement les objectifs traditionnels des élevages de taureaux du delta. Ces objectifs étant la production de taureaux de combat et de cocardiers. Actuellement, seulement quelques manades s’en tiennent à ces objectifs. Ce sont les manades qui détiennent les plus grands herbages et, ont une bonne renommée. Ces quelques manades, eu égard à la raréfaction des herbages, à l’essor du tourisme, au changement d’état d’esprit des manades, au changement d’état d’esprit des manadiers seront à l’avenir de moins en moins nombreux.
Cette "terciarisation" des manades qui s’intensifie chaque année davantage, inéluctable si la collectivité ne fait rien pour l’enrayer, peut avoir par la suite des conséquences graves sur le label manade et dur celui de la Camargue en général.