Ses débuts :

  • Il avait commencé tout jeune à 15 ans à la manade Louis Robert du mas du Sauvage.

«  Les premières années j’ai fait plusieurs manades, après Robert, je suis allé chez Raynaud pendant 2 ou 3 mois pour garder des vaches, puis à la manade Arnaud-Raynaud au Grand Radeau »

Ses parents ne voyaient pas d’un bon œil que le fils devienne gardian et pourtant…
« Mes parents étant régisseurs au mas du Sauvage, je suis retourné chez Robert »
« En 1937 je suis rentré au service de Nou de la Houplière au mas de St Césaire à coté de St Gilles ». Le gardiennage a duré 5 ans, puis en 1942 arrivée à Bardouine.

L’attente au fer :
«  J’ai fait ma première attente au fer en 1933 à Gallargues, ce jour là j’ai eu la jambe brisée. Suite à une mauvaise guérison je suis resté un an sans pouvoir monter à cheval »

Les taureaux :
« Le premier qui m’a marqué a été Cerf de Nou, puis San Gillen et Aspirant de Pastré, et Joffre le grand rouquin dont les prestations avec Soler et César restent de grands moments de bouvine.
Un moment difficile a été le jour ou, en piste Cuilleras de Pastré s’est cassé une corne à Beauvoisin"

Les Simbeu :
" J’ai eu une grande affection pour les simbeu, dans ma carrière j’en ai eu 2 de fameux : Miracle mais surtout Cambouis. Au tout début il s’est détaché du groupe et courait sur le trottoir. J’ai commencé à lui parler et il ne m’a pas dépassé et a fait toute l’arrivée sur le trottoir à coté de moi. »