Une série de 6 articles pour décrire l’animosité qu’il y avait déjà, à cette époque-là, entre le monde taurin en Provence et Languedoc et les défenseurs de la cause animale.
Là où ça fait bizarre c’est qu’à la tête de cette SPDA, il n’y avait que des "estrangers" à la région et à la France, ils étaient pour la très grande majorité des personnages de nationalité Anglaise venus profiter des largesses du soleil du Var et pour composer le haut de l’organigramme de la SPDA.
Et oui, des gens d’ailleurs qui voulaient nous imposer leur vision déclarant que " puis c’était comme ça et pas autrement."

Bien heureusement à cette époque, la bouvine avait un grand défendeur des causes bouvinesques ; je voudrais citer ici Maître Bernard De Montaud-Manse.
Outre qu’il a été un manadier de grand talent, il a été aussi un grand avocat, un tribun émérite, aux plaidoiries chaleureuses, enthousiastes, bien ficelées, c’est lui qui dans une autre circonstance a défendu la cause de la bouvine mais surtout de la corrida dans une défense ordonnée, et parfaite lors de la non moins fameuse "levée des tridents" qui avait déjà fait l’objet de très long article sur feu le dite fédéral.

Si à cette époque il n’avait pas été l’homme providentiel où en seraient de nos jours la course camarguaise et la corrida !!!

Tout a bien fini puisque maître De Montaud-Manse et maître Viel sont parvenus à faire condamner le SPDA aux dépens, pour diffamation.

Ce journal qui suivait au plus près le monde des courses en général, plus particulièrement la corrida, a donc calqué sa périodicité de parution à l’évolution des courses.
En hiver il paraissait une fois par mois, puis toutes les semaines en saison, mais, il a été le premier a envoyer des correspondants dans les courses « libres » et il nous faisait bénéficier de commentaires dont beaucoup feraient bien de s’inspirer.
Ils allaient dans le détail jusqu’à décrire la présentation des taureaux, qui avait levé les attributs et la valeur de ces attributs, ce que nous ne voyons plus de nos jours et ce de puis belle lurette.
Nous avions aussi droit à la description des raseteurs et de leur travail, et contrairement à ce que nous lisons de nos jours, ils étaient pas tendres du tout.