Nous sommes ravis d’apprendre que la SPDA est un article made in England et nous espérons, pour elle, qu’elle est de même qualité que les baudruches d’identique origine.
Sir Harris !!!la colonie étrangère de la cote d’azur !
Lady Yale ! Mais que viens faire cette Anglaise dans uns question intéressant nos jeux méridionaux ? Est-ce pour se venger de ce que les français n’adorent pas cet insipide breuvage qu’est leur whisky et qu’ils n’ont que de l’indignation pour certains massacres d’Irlandais, d’Indiens et de Böers ?
Nous le demandons à Rémy Salvador né aux Mées, l’individu ignare et de mauvaise foi qui criait au scandale parce que Nimes avait pavoisé aux couleurs de la Provence, rouge et jaune, le 17 novembre dernier, pour la manifestation en faveur des libertés méridionales et qui parle avec tant de dégout des aficionados admirateurs de ses sales étrangers que sont, d’après lui, les toreros.

Croit-il nous intéresser, lui, avec ses métèques qui viennent se chauffer au bon soleil de notre Provence et qui insultent le Midi, le sir Harris, les Lady Yale, les Sir Philips Peabory, lesquels avec cette délicatesse, ce tact bien anglais s’occupe si bien de ce qui ne les regarde pas ?
Allons, Rémy Salvador, señor Salvador, hein cela ne fait pas trop mal ce nom commun accolé à ce nom propre ? Vous avez des titres pour nous répondre. Vous êtes président plus ou moins décoratif d’une filiale de la SPDA ; vous tentez de salir de votre bave des gens trop haut pour les atteindre, comme Joseph d’Arbaud, par exemple, vous nous détestez, nous les aficionados.
Rémy Salvador est le grotesque personnage qui écrit à tous les militants de l’aficion (Comment s’est-il procuré la liste ? et ou ?) des lettres dont le moins qu’on puisse dire en étant indulgent, est quelles sont ridicule, c’est le même bonhomme aussi qui, l’an dernier, dépensa l’affranchissement d’une lettre recommandée pour nous faire savoir :
1/ qu’il était né aux Mées dans les Basses Alpes ; ce qui n’est pas une gloire pour cette charmante localité.
2/que son oncle était riche, ce qui somme toute est fort intéressant, et,
3/ Que ce même oncle était philanthrope, ce qui est nettement mieux. Nous félicitons l’oncle mais nous déplorons la dégénérescence du neveu pour qui la bonté soi-disant familiale s’est réduite à une zoolâtrie stérile, alors que tant d’infortunes humaines restent flagrantes

Rafaelito

[1Poulet : terme désuet qui désigne généralement un écrit, un billet doux...