Trois taureaux ont subi des blessures à leurs yeux...
Aux six prévus est venu s’adjoindre le raseteur-gardian-manadier Benjamin Bini qui a été très présent.

Au Trophée de l’Avenir Gaillardet a été le plus efficace avec 12 pts, Pradier (4pts) et Montesinos(3pts) se sont impliqués eux aussi. Le récent "papa" Remy Guyon, Damien Martin-Cocher et Allam ont complété le lot.

Le premier, Furet de Gillet (8.43) n’aura pu faire qu’une furtive apparition.
Après quelques sauts, revenu en piste, il est victime d’un coup de crochet à un oeil qui oblige son manadier à le rentrer à la 5eme minute....

Avec Rouget de Cavallini (16.7), c’est la pêche aux attributs et il y fait preuve de générosité.
Mais en deux minutes, il doit passer en défense de ses ficelles. A partir de là, il se montre de plus en plus agressif, avalant avec gourmandise deux très longues séries.
Mais Guyon les lève coup sur coup et on est à la 8eme.

Le suivant, Ventadis d’Allard (7.06) se montre dynamique, avec des puissantes poussées aux barrières, cornes méchamment pointées.
Aux ficelles, bien entrepris, il continue à étaler sa panoplie de taureau complet, avec du sérieux et de la finition.
Sauvant une ficelle, il aura proposé une séance prometteuse (5 Carmen).

Le solide Agassin des Baumelles (06.7), attendu pour sa maîtrise, a fait le vide illico...
Deux rasets valables seulement et un œil en sang qui oblige Joël à abréger sa présence dès la 6eme minute.

Le 5eme, Lou Papet de Didelot (8.28) a annoncé la couleur d’entrée en s’envolant après Bini...
Tourde contrôle en route, il n’attend que les offensives mais elles sont rares. Du coup son sang l’emporte en contre-piste. Mais quand Bini va le chercher, il monte quasiment au mur...
En toutes occasions, il vient toujours comme un bolide, brisant les planches derrière Gaillardet.
Du caractère chez ce taureau de 7 ans qui laisse entrevoir un potentiel à développer, c’est certain.

Quant au dernier, Farfadet de La Galere (38.5), connu pour son penchant barricadier, il a semblé manquer de punch, mettant un certain temps à se poser.
De plus sa corne tordue ne permet pas de mettre la main sur son frontal et il doit être consenti avec application. Passant le museau, il s’agite un peu plus aux ficelles.
Quand elles sont démontées, il est à son tour blessé à l’oeil et à la 7eme, au grand dam du public, on doit le rentrer...

Trois sur six c’est un peu beaucoup !