sobriquets
Quelques sobriquets :
Le sobriquet des habitants de votre village ne figure pas dans la liste ou ne correspond pas à ce que vous savez : dites-le nous et on l’ajoute !
Par sobriquet nous entendons surnom familier donné par dérision, moquerie ou même affectueusement.
En général il est attribué en se basant sur une défaut du corps ou de l’esprit, ou sur quelque singularité...Le sobriquet peut être attaché à un individu ou à une collectivité.
L’emploi de sobriquets permettait de distinguer des voisins portant le même patronyme. Il pouvait y avoir de 15 à 50 familles à avoir le même nom dans des petits villages. Les sobriquets étaient même plus usités que les véritables noms.
Les définitions ont été recueillies avec votre participation et en étant à l’écoute de nos anciens.
Après coup, nous avons pensé que quelques illustrations ne gâteraient rien !
Beaucoup sont formés à partir du verbe "manger" (manjo signifiant "qui mange") ou font allusion aux aliments. Ce qui nous permet de remarquer, à travers ces moqueries, l’importance de la nourriture autrefois.
VILLES | SOBRIQUETS |
Aigues-Mortes |
"Les Ventres Bleus"
Origine : Au xvème siècle, lors d’une grande bataille, les soldats ayant eu beaucoup de pertes, décidèrent de mettre leurs morts dans une tour et de les recouvrir de sel pour qu’ils ne pourrissent pas. Lorsqu’ ils voulurent les récupérer pour les ensevelir, ils avaient tous le ventre bleu. |
Aigues-Vives |
"Li Bagna"
(ceux qui baignent, sont mouillés) Origine : chaque année il pleuvait lors de la fête votive qui avait lieu en mai. |
Aimargues |
"Li Raubo-Vesso"
(les voleurs de vesce) Les Aimarguois faisaient pâturer sur les terres de Marsillargues à des périodes... disons indues, on disait ainsi qu’ils "volaient l’herbe". Un cocardier de Guillierme s’appelait Raubo-Vesso il y a peu. |
Aramon |
"Li Raubo-Nega"
(les voleurs de noyés) Origine : De tous temps, le Rhône a charrié des noyés, volontaires ou involontaires qui s’échouaient sur les berges de la commune qui se trouve dans un virage du fleuve avec des îles un peu partout. On a prétendu que les Aramonais qui les trouvaient étaient tentés de faire les poches des noyés au cas où... |
Baillargues |
"Li Manjo-Toro"
(les mangeurs de chenilles) Origine : ? |
Beaucaire |
"Les Joyeux"
Origine : ? |
Beauduc |
"Les Gratte-Plage"
Origine : Lorsque "le temps est aux palourdes", l’anse située entre la Pointe et le Grau de Beauduc, où est installée la station de pompage des Salins, est “envahie” de gratte-plage un seau dans une main et la fourchette à palourdes de l’autre. Mais d’aucuns prétendent que leur grattage consiste à chercher de quoi construire leurs cabanes... |
Beaulieu |
"Li Manjo-Agasso"
(les mangeurs de pies) Origine populaire : A cette époque de diète, Beaulieu et Restinclières se disputèrent un nid de pies juché sur un chêne entre les deux villages, ce sont les Beaulieurois qui l’obtinrent, devenant ainsi des "Manjo-Agasso" (mangeur de pie), et les restincliérois, les Rasclet !! |
Beauvoisin |
"Li Tèfle"
Origine populaire : les grosses têtes parce que joufflus. |
Bellegarde |
"Li Manjo-Cacalausoun"
(les mangeurs de petits escargots) Origine : ? |
Boisseron
Le blason et la Porte |
1- "Li Passeroun"
(les moineaux) Origine : du fait du caractère léger et versatile du boisseronnais. (les sauteurs de rochers) Origine : territoire chargé de nombreuses carrières avec présence de rochers sur les chemins. |
Bouillargues
Le blason et celui de son école taurine |
"Lis Escambarla"
Origine populaire : Vient de "escambarleto" : croc en jambe Escambarla, en occitan escambarlat. Littéralement ça veut dire "qui a les jambes écartées, qui est à cheval". Mais dans nos pays, qui ont subi au XVIIème siècle les guerres de religion entre protestants et catholiques, ce mot a pris le sens péjoratif de "modéré", mal vu et suspecté par les fanatiques. Les habitants de ce village étaient sans doute des modérés qui ménageaient la chèvre et le chou et qui étaient donc mal vus par les extrémistes. |
Boulbon |
"Li Sauto-Crapaud"
(les saute-crapaud) Origine : autrefois pour le carnaval, les Boulbonnais faisaient sauter un mannequin en forme de crapaud (Trésor du Félibrige). |
Cabannes
Le blason et la mairie |
"Li Manjo-Fricasso"
(les mangeurs de fricassée) Origine : ? |
Carpentras |
"Li Manjo-Tian"
(les mangeurs de terrinée) Origine : ? |
Castries |
"Les Nobles"
Origine : ? Peut-être à cause du Château et des seigneurs de Castries dont la ville a gardé le blason... |
Châteauneuf du Pape |
"Li Cigalié"
ceux qui attrapent des cigales (cigalié signifie aussi étourdi) Origine : ? |
Châteaurenard |
"Li Manjo-Cèbo"
(les mangeurs d’oignons) Origine : ? |
Codognan |
"Li Lapin di Camp"
(les lapins des champs) Origine : Après le coup d’état du 2 décembre où Napoléon Bonaparte décrète la dissolution de l’assemblée constituante, dans le pays, un coup de force est tenté mais malheureusement ne donne rien. Les participants sont alors poursuivis par les gendarmes de l’époque (la maréchaussée en 1851), mais ne parviendront jamais à coincer un seul habitant de Codognan. D’où l’expression : "Couron coume de lapin de camp" (ils courent comme des lapins des champs). |
Eygalières
Le blason et le traquet motteux |
"Li Quiéu-Blanc"
(les culs blancs) Origine populaire : du nom d’un passereau migrateur, le traquet motteux qui a le croupion blanc. |
Eyguières |
"Lis Aurihu"
(les grandes oreilles) Origine : certainement cette caractéristique physique. |
Eguilles |
"Li Manjo-Biòu"
(les mangeurs de bœuf) Origine : ? |
Eyragues |
"Li Gènt de la Saco"
(les gens du sac) Origine : Leurs lointains ancêtres avaient l’habitude de se promener avec un sac sur l’épaule. Plutôt miséreux, ils devaient y mettre tout ce qu’ils trouvaient en chemin susceptible de les nourrir. De là à les faire passer pour des voleurs (des boumian) il n’y eut qu’un pas vite franchi par les villageois voisins. Quand ceux-ci rencontraient quelqu’un qu’ils ne connaissaient pas et voyant ce sac, disaient : "Aquéu es de la Saco !" (celui-là il est d’Eyragues). Autre sobriquet des Eyraguais : "Li Manjo-Gàrri" (les mange-rats), ce qui confirme leur pauvreté à l’époque. |
Fozières 34700 | "Pelo-gai" ou "Pelo-gachs" qui pèle les geais source : Le trésor du Felibrige |
Fourques |
"Manjo-Cacalausoun"
(mange-escargots) Origine : Explication donnée par L’Escolo d’Argenço, "A Fourgues de tout temps, on a aimé manger les escargots, que ce soit des coutards, des mourguettes ou des missounenques. On les mangeait accompagnant l’aioli, à la sauce provençale avec des tomates et petits lardons, en vinaigrette à l’huile d’olive avec ail et persil etc... Une légende d’où Fourgues tire son surnom dit que ce sont les Bellegardais qui nous l’ont donnée au temps des diligences. Cette légende dit : A Fourgues un jour de grande fête les gens très pauvres à cette époque avaient fait ripaille de quelques escargots et de quelques boissons alcoolisées ; boisson dont avait abusé très largement le cocher de la diligence, tant et si bien qu’il s’était endormi longuement sur son siège. Pendant ce temps les Bellegardais attendaient la diligence pour se rendre à Nîmes ; et ils attendaient, ils attendaient, s’imaginant tous les pires avatars. Au bout de quelques heures, la diligence arrive au grand soulagement des Bellegardais qui assaillent le cocher de questions : Mais qu’est-il arrivé, vous avez été attaqué, vous avez été malade, les chevaux n’étaient pas prêts etc.. etc Et le cocher leur répondit : Figurez vous qu’à Fourgues en ce moment c’est la fête et ils ont fait bombance avec des escargots ; ils en ont tellement mangé que ne sachant que faire des coquilles ils les ont jetées au milieu de la rue et il y en avait tellement que je n’ai pas pu passer et j’ai été obligé d’attendre qu’ils aient fini et qu’ils dégagent la route pour pouvoir partir. Les Bellegardais crédules ne se s’étaient pas rendu compte de l’état du cocher et depuis ce jour ont colporté dans toute la région : " N’attendez pas la diligence un jour de fête à Fourgues car ces « Mange-Escargots » la coincent avec leurs coquilles.". Voilà d’où nous vient notre surnom." |
Garons |
"Li Fifre"
(les fifres) Origine : ? |
Générac |
’Li Racanels"
(les râleurs) Origine : |
Grau du Roi |
"Li Pèd d’Escaus"
(les va-nu-pieds) Origine : Pieds nus, comme souvent le sont les pêcheurs. mais on les appelle aussi : "Li Manjo-Tripo" (prov) ou "Manja-Tripa"(lang). Origine : Les Graulen adoraient manger les tripes des foulques lorsqu’elles étaient chassées sur l’étang du Médard. |
Graveson |
"Lis Embourigo de Bos"
(les nombrils de bois) Origine : Trésor du Félibrige : on prétend que leurs nombrils étaient accrochés dès leur naissance au clocher de leur paroisse et qu’ils étaient remplacés par des nombrils de bois. ils étaient également appelés "Li Toumbo-Crous" (les tombeurs de croix). |
Le Cailar |
"Li Manjo-Fango"
(les mangeurs de boue) Origine : Sobriquet dû aux crues (fréquentes) du Vidourle et du Rhôny qui déposent à chaque fois de la boue partout. on les appelle aussi : (les planteurs de saules) Origine : arbres très présents au Cailar. Figurent sur les armoiries du village. Un cocardier de Guillierme s’appelait Planto-Sause il y a peu. on les appelle aussi : (les mange-gardons) Origine : Le Vistre. le Rhony et les marais, cela faisait un grand territoire de pêche. Beaucoup de Cailarens vivaient de la pèche. Les gros poissons (Brochets. Carpes. Anguilles. Muges) étaient vendus mais les petits (sangars) étaient consommés par la famille du pêcheur où vendus à bas prix aux familles modestes. |
Lédenon |
"Les Nonnes"
Origine populaire : la signification est que l’ancien village aurait été construit par des nonnes. |
Le Paradou |
"Li Badau"
(les badauds) Origine : ? |
Les Baux de Provence |
"Li Galato"
(les goinfres) Origine : alimentaire sans doute ! |
Les Paluds de Noves |
"Les Canaques"
Origine populaire : du fait que les Paluds ne sont pas commune et sont donc rattachés à Noves (comme la Calédonie est rattachée à la France ?). |
Lunel |
"Li Pescaluno"
(les pêcheurs de lune) Origine populaire : Un petit garçon qui voyant le reflet de la lune dans le Vidourle voulait l’attraper avec son panier ... Origine savante : (source : www.lunel.com) Il était une fois, vers le VIème siècle, un misérable hameau de pêcheurs d’anguilles perdu au milieu d’un marais sauvage et inhospitalier. Regroupés en confrérie, ces pêcheurs inventèrent une méthode originale de pêche à l’anguille qui proliférait aux alentours. Pour éviter à cet animal vorace d’avaler l’hameçon, ils eurent l’idée d’appâter le fond d’un panier qu’ils descendaient, attaché à une corde, sur les fonds vaseux des marais. On sait que l’anguille aime chasser dans l’obscurité des nuits sans lune. Nos rusés pêcheurs surent tirer parti de cette particularité pour ne pêcher l’anguille que lors des nuits les plus sombres, et réaliser ainsi des prises quasi miraculeuses. Parmi les quelques voyageurs qui osaient s’aventurer en ces lieux, certains furent témoins apeurés de ces pratiques nocturnes qu’ils ne manquèrent pas de colporter. Comme l’époque était, dit-on, fréquemment obscurcie par des nuages et que l’astre nocturne se faisait de plus en plus discret, on en déduisit que les gens des marais l’avaient tout simplement kidnappé dans leur nasse. Ainsi naquit la légende des pêcheurs de lune, ce qui donna : les Pescalunes… |
Maillane
Le blason |
"Li Manjo-Granouio"
(les mangeurs de grenouilles) c’est aussi le sobriquet que nous donnent les Anglais. Origine : sans doute le fait de manger des cuisses de grenouilles, ce que les autres ne font pas. les Maillanais sont aussi surnommés "Li Dansaire" (les danseurs.) |
Manduel
Le blason des Consuls et la mairie |
"Li Manjo-Bourro" :
(les mangeurs de bourre) Origine populaire : Jadis, les Manduellois mangeaient en salade les bourgeons qu’ils trouvaient dans les vignes des voisins. Un cocardier de Guillierme a porté ce nom il y a peu. |
Marsillargues |
"Li Bajan"
Origine : Pour voir des taureaux, les Marsillarguois de jadis auraient vendu leur âme au diable. Or voila qu’un plaisantin, que la légende dit natif d’Aimargues, s’avise un beau jour de passer le Vidourle et s’en va crier dans les rues du village qu’un taureau formidable est de l’autre coté de la rivière et qu’il suffit de l’attraper pour s’offrir une belle course. Tout Marsillargues se mobilise mais en guise de biòu il n’y avait qu’un animal de labour revenant du travail. Le terme de "bajan", qui signifie badaud, entérina la crédulité des villageois en même temps que leur trop généreuse afecioun. |
Mauguio |
"Les Ventres Rouges"
Origine populaire : en raison de leur tendance politique et aussi pour faire la comparaison (ou la différence !!) avec les Péroliens qui étaient eux appelés (aussi) les ventres bleus. On les appelait aussi "Li Manjo-Granouio" (les mangeurs de grenouille). |
Maussane |
"Lis Arrougant"
(les arrogants) Origine ? |
Mazan |
"Li Trauco-Gàbi"
(les perce-cages) c’est une percette (petite vrille) qui servait à la confection des cages Origine : ? |
Montaud |
"Lis Espanhous" (graphie douteuse)
Origine : peut-être un rapport avec "Espagnòu" (Espagnol) ? |
Montfrin |
"Li Manjo-Gòbi"
(les mangeurs de goujons, de petits poissons) Origine : sans certitude, on peut avancer que ces gens mangeaient le produit de leur pêche dans le Gardon. |
Montpellier |
"Li Clapas"
(les tas de pierres) Origine : ? |
Mouriès |
"Li Pimpant"
(les pimpants) Origine : ? |
Noves |
"Li Manjo-Favo"
(les mangeurs de fèves) Origine : ? |
Pérols |
"Les Ventres Bleus" (voir Mauguio) |
Redessan |
"Lis Ome de Papié"
(les hommes de papier) Origine populaire : des êtres sans volonté... |
Remoulins |
"Li Coute-Negre"
(les nuques noires) Origine : à cause de la couleur de peau de la nuque des paysans qui à force de travailler comme des forçats cette terre souvent inculte, avaient la nuque brulée par le soleil, donc noire. |
Restinclières |
"Les Rasclet"
(les fauchés) Origine populaire : A cette époque de diète, Beaulieu et Restinclières se disputèrent un nid de pies juché sur un chêne entre les deux villages, ce sont les Beaulieurois qui l’obtinrent, devenant ainsi des "Manjo-Agasso" (mangeur de pie), et les restincliérois, les Rasclet. |
Robion |
"Li Manjo-Coucourdo"
(les mangeurs de courge) Origine : ? certainement que ce cucurbitacé y était cultivé. |
Rodilhan |
"Li Capelan"
(les curaillons) Origine populaire : c’est à cause du fait qu’ils étaient très attachés aux traditions religieuses catholiques. |
Saint-Andiol |
"Li Guindaire"
qui se balancent en marchant, qui dansent ou qui balancent entre deux idées. (Origine ?) |
Saint-Drézéry |
"Lis Espauri"
(les apeurés) Origine populaire : Une nuit bien noire, des jeunes gens des villages voisins disposèrent des coucourdes évidées, découpées à la manières de celles d’Allowin, avec une bougie à l’intérieur. Rentrant d’une fête, la jeunesse saint drézérienne fut saisie d’une panique sans nom, ce qui leur valut le surnom d’espauri. |
Saint-Julien d’Olargues ? |
"Li Dansaire"
(les danseurs) Origine : devaient faire beaucoup la fête (?) |
Saint-Laurent d’Aigouze
Blason et tour Carbonnière |
"Li Coute-Negre"
(les cous noirs) comme les habitants de Remoulins Origine populaire : c’est à cause du fait qu’ils travaillaient penchés sur la terre et se brûlaient le cou.... mais comme dit l’autre "s’il n’y avait que le cou ..." |
Saint-Rémy de Provence |
"Li Sauto-Regolo" ou" Sauto-Rigolo".
(les saute-rigole) : les godelureaux, les élégants. c’est aussi le sobriquet des habitants de Nîmes et de Mauguio Origine : doit venir de leur tenue vestimentaire Origine : ? |
Saint-Series |
"Les Pélicans"
Origine : ? |
Sussargues |
"Li Rousigo-Poto" (prov) ou "Rousiga-Pota" (lang)
(ceux qui rongent le thym (lou poto, la pota)) Origine populaire : c’est à cause du fait qu’à l’époque, il n’avaient rien à manger, et se rabattaient sur les herbes de la garrigue. |
Uchaud |
"Li Manco-Voutiéro" ou "Manco-Routiero" ? (graphie douteuse)
(les chauffards) Origine populaire : Les charretiers du village, avaient la réputation de rater souvent leur tournant ou virage. |
Uzès |
"Li Manjo-Meleto"
(les mangeurs de fretin) Origine : ? |
Vallabrègues |
"Li Mamai"
Origine populaire : les Vallabréguants étaient surnommés ainsi parce qu’ils appelaient leur mère "mamai" (confirmé par une autochtone). (l’un des deux C.T. du village s’appelle "Lou Mamai"). |
Vauvert |
"Li Roulo-Code"
(les pierres qui roulent) Origine : c’est dû au fait que Vauvert était construit, au début, sur une colline des Costières et lors des pluies, les galets (li code) descendaient des collines. |
Vergèze |
"Li Vèri"
(évoque une variété d’escargot) Origine populaire : Vergézoises et Vergézois tiennent ce sobriquet du fait qu’ils mangent beaucoup d’escargots. De mauvaises langues (?? !!) disent que cette appellation leur est due à cause de leur supposée lenteur.... |
Et il se disait...
des Mallemortais... |
"Li baile n’an gagna que la mita"
(les métayers n’en ont gagné que la moitié) |
des Novais... |
"Siblon tout lou jour pèr pas agué pòu"
(ils sifflent tout le jour pour ne pas avoir peur) |
des Rognonais... |
"Se boufo, van i cacalau"
(s’il souffle, ils vont aux escargots) |
des Saint-Rémois... |
"Quand fai soulèu meton li boto"
(quand il fait soleil ils mettent les bottes) |
Messages
1. sobriquets, 12 juin 2012, 20:41, par Jean-Paul.
EYGALIERES : le village est construit au sommet d’ une petite colline. Le "cul blanc" se pose sur les mottes de terre pour surveiller le voisinage, d’où l’analogie.
EYRAGUES : en plus de cette version la plus connue de la "saque", il en est une autre qui se base sur le sac dans lequel les paysans piochaient à la main l’engrais pour l’envoyer à la volée.