Pour débuter, LANDAIS de Layalle se montre généreux à l’extrême avec des réparties des deux côtés de la piste.
Ce qui lui permet d’obtenir plusieurs récompenses. Sept minutes seront nécessaires pour atteindre les ficelles. Attentionné et placé, il exige de l’application et du coup, il manque de travail et il les rentre sans problème. Un premier compétitif.

Le suivant, GUICHOU de Navarin attend les rares rasets dans la longueur pour s’approcher avec vigueur des barrières.
Quand il reçoit une série, il change d’espace en se tenant un peu décollé des planches. Rapide, il chasse avec énergie mais le travail un peu trop laxiste l’empêche de s’exprimer.
Et bien entendu, il rentre ses cordons.

PIXY des Baumelles a mis un certain temps à trouver ses marques.
Puis un long enchaînement le voit se livrer avec envie et brio. Il sait aussi se déplacer avec à-propos mais lui aussi il n’est pas secoué et il gère à son rythme...
Allant à mas, il profite d’une ficelle démontée pour organiser une super défense. Elle finit dans le crochet d’Errik, l’autre rentrant.

Le très beau QUEYRAS de Paulin est un col de 1ere catégorie...
Cocardier dans l’âme, il est exigeant dans la qualité des rasets. Le premier intervient à la 5ème et Maurel se fait sauter dessus !
Son comportement interdit toute faute et du coup, il n’est pas affronté très loyalement, loin s’en faut.
Applaudi et en musique, il garde, bien entendu ses bobines.

Avec POUGAÙ des Baumelles, c’est du spectacle garanti.
Tous les raccompagnements finissent les pattes sur le marche-pied et ce avec tous ses adversaires.
Encore vigoureux, à 12 ans, il maîtrise tout avec lucidité. Et de la sorte, il ramène ses ficelles au bord du Rhône.

La minute suffit pour que MIASSET de Guillemets se retrouve aux ficelles...
Fonçant sur tout ce qui bouge, tourneurs compris, il se livre à fond.
Avec la complicité de l’opposition, il est brillant mais en 7 minutes, il n’à plus rien sur les cornes.