Le 18 novembre 2024 :

Le 3 mai 2025 :

Guy Bertrand souhaitait depuis longtemps que Camarina aille dans les écoles pour parler des traditions camarguaises et plus particulièrement de la course camarguaise.

Thierry Peyret devenu président, Guy a relancé son idée.
Thierry prêt à soutenir le projet, dit à Guy : « Si tu es prêt, on fonce c’est le bon moment ! »
Guy prend contact avec la municipalité, qui accepte immédiatement. Celle-ci nous accorde une subvention exceptionnelle pour organiser l’animation.
C’est la manade Aubanel qui est choisie pour l’événement prévu 2 mai 2025 dans les arènes.

Guy se charge de l’intervention avec des films, des photos, un trident, un crochet de raseteur et un scénario bien préparé.
Les premières interventions commencent en novembre 2024, et l’école de La Moulinelle est la première à participer. (voir ci-dessus).
Guy et Thierry se rendent en classe et le spectacle commence. Guy se fait passer pour un manadier, et Thierry, en gardian, avec son cheval, Tamaris.
Les enfants écoutent attentivement, intéressés par tout ce qui touche à la course camarguaise : la naissance du veau, la ferrade, le simbeu Dudule , l’abrivado, la bandido, l’encocardement, le raset… à la fin, un petit film récapitule l’intervention.
Thierry, « le gardian », pose des questions aux enfants et leur parle de la Foire de Beaucaire. Petit à petit, les deux complices affinent leur prestation : Guy imite à merveille un veau, et Thierry fait crier les enfants « olé ! » dans les classes. Les enfants sortent de la classe en rasetant le frontal prêté par Henri.
Ce qui est touchant c’est qu’à la récréation on peut les voir jouer au taureau pour notre plus grand bonheur.

Pour ces interventions dans les arènes, toutes les mesures de sécurité sont prises : ambulance, vigiles, assurances.

Le 29 avril, la directrice de l’école Saint-Félix prend contact avec Guy pour de nouvelles interventions. Huit classes participent cette fois, et le spectacle reprend avec les enfants, tout aussi enthousiastes. La directrice nous demande si les autres classes peuvent venir aux arènes le 2 mai, ce qui est bien sûr possible.Dans l’hiver nous avions rencontré Karine Quiot qui nous avait fait la même demande . Après un rapide comptage, nous estimons qu’il y aurait plus de 1000 enfants présents ce jour-là.

Les enfants de leur côté avaient un projet pédagogique à réaliser suite à nos interventions. Il fallait faire une fresque sur une bâche fournie par la municipalité ayant un rapport avec la course camarguaise.
Un jury élira les meilleurs dessins et les prix seront remis en piste.

Le jour J, l’équipe Camarina est sur place dans les arènes dès 9h pour installer les bâches, vérifier la sono, donner quelques coups de balai et s’assurer que tout est en ordre.
À 13h, les taureaux arrivent, l’excitation monte. Les premiers enfants arrivent à 13h15, et le flot ne s’arrête plus. Saint Félix est la première école à arriver vu la proximité, et peu à peu, les autres suivent. C’est impressionnant de voir tous ces enfants, heureux de nous retrouver.
Tout le côté stade des arènes est rempli, et le spectacle peut commencer.

Après quelques remerciements, Thierry fait crier les enfants avec les mêmes « olé ! » qu’ils avaient lancés dans les écoles.
Nelson Chaudon salue le travail de Camarina, et les enfants applaudissent chaleureusement Guy, « le manadier » qui est très ému. À tel point que les enseignants ont cru que Guy et Thierry étaient véritablement manadier et gardian.

La capelado commence, suivie des jeux de gardians et de l’arrivée des simbeu, pour le plus grand bonheur des enfants.
La remise des prix, très attendue, a lieu à la pause.
Chaque école reçoit un prix pour récompenser le travail accompli. Karine Quiot se charge de cette remise, et elle remercie également Camarina pour tout le travail réalisé. Elle suggère même que le projet soit reconduit l’année prochaine.
Pourquoi pas ?

Les taureaux reviennent pour le tri et l’abrivado en piste, et les enfants sont ravis. Puis, c’est le moment des chaises musicales, et un jeune cavalier fait sensation. Les enfants l’acclament, et pour leur plus grande joie, il gagne l’épreuve.
Le dernier tour de piste marque la fin du spectacle. Les enfants, encore tout excités, mettent du temps à quitter les gradins.

Le but de cette initiative a été atteint : expliquer la course camarguaise et nos traditions aux enfants, leur offrir un moment de bonheur dans les arènes, et peut-être les inciter à revenir.
Qui sait, peut-être qu’un futur manadier, gardian, président d’association ou même raseteur vainqueur de la Palme d’Or est né parmi eux ce jour-là.
À la sortie des arènes, les enfants repartent avec de nombreux souvenirs et les professeurs nous remercient d’avoir fait vivre ce projet.
Guy et moi-même avons pris un immense plaisir à ces interventions et cette journée du 2 mai restera gravée dans nos mémoires, nous espérons aussi dans celles des enfants.

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