Le "Pape" de la Bouvine :
Paul Laurent
Monsieur et Madame Paul Laurent :

Paul Laurent est né le 10 octobre 1905 à Beaucaire.
Il fait ses débuts comme éleveur de moutons au mas d’Assac, à Beaucaire, dans la propriété familiale.
Gardian amateur, il fait la connaissance d’Henri Aubanel par l’intermédiaire de Justin Bonnafoux.
Aubanel, devenu un ami, lui vend 25 vaches issues du bétail de la manade Baroncelli, ce qui lui permet de créer sa propre manade en 1944.
Il l’installe d’abord au mas d’Assac, puis au domaine des Marquises, à Salin-de-Giraud, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il prend Bonnafoux à son service, lequel utilise Vovo pour étoffer le cheptel.
Directeur de arènes de Beaucaire qui portent son nom.
A partir de 1947, il s’associe à deux journalistes, Georges Thiel et Marius Gardiol, pour créer en 1952 un classement dans la course camarguaise : le Trophée Taurin et la désignation du Biòu d’Or.
Il a également dirigé les arènes de Lunel, Châteaurenard, Nîmes, Arles et les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Il acquiert le surnom de « Pape de la bouvine »5.
Il meurt en 1989.
Messages
1. Le "Pape" de la Bouvine :, 2 juin 2020, 14:40, par Bernard
Un ouvrage a été consacré à cet élevage, il a été écrit par D.J Valade et Marcel Pol
— "Un siècle d’avenir en Camargue : la manade Laurent"
— édité par les éditions Notre Dame, en 1993
1. Le "Pape" de la Bouvine :, 2 juin 2020, 15:16, par Liberté
Dans le livre "GOYA seigneur de Camargue" aux éditions Le Camarigo, Gérard PONT l’auteur de cet ouvrage nous dépeint le portrait de Paul LAURENT en termes élogieux au chapitre III.
La naissance du trophée Taurin imaginée par Georges THIEL, Paul LAURENT et Mario GARDIOL y est évoquée comme une heureuse initiative.
A lire ou à relire pour mesurer depuis sa création ce qu’est devenue cette compétition.
Ses fondateurs doivent se retourner dans leur tombe.
Je ne peux m’empêcher de citer ce passage de Paul :
On est loin du compte.
Liberté
2. Le "Pape" de la Bouvine :, 2 juin 2020, 17:09, par Salva
Dans le même sens :
Extrait de "GOYA seigneur de Camargue" de Gérard PONT, éditions Le Camarigo, page 21 :
"(...) Monsieur Georges Thiel — Directeur du Journal " Le Provençal " — imagina la mise en compétition d’un trophée que son journal patronnerait.
Conseillé avec compétence par Marius Gardiol, dit Mario, c’est avec Paul Laurent que le projet fut mis au point, et en 1951 naquit le premier trophée taurin : " Le Provençal patronnerait, et Paul travaillerait ! "
Le trophée qui débuta en 1952 n’était destiné qu’aux raseteurs, et ce fut en 1954 qu’une commission composée de 12 membres désigna le meilleur taureau de son choix, à qui elle offrit le Biòu d’Or.
Depuis, le Biòu d’Or est devenu la suprême récompense pour un taureau et pour son manadier, et les choses étant ce qu’elles sont, il serait peut-être souhaitable que dorénavant ce soit le Peuple qui élise son Roi !... "
3. Le "Pape" de la Bouvine :, 2 juin 2020, 19:23, par VOVO
Une idée, que je partage pleinement.
Support de l’information : le ticket d’entrée afin d’élire le meilleur taureau de la Camargue. (au lieu et place d’une commission ad hoc)
Ne pas obliger l’afeciouna à choisir parmi les taureaux retenus pour la finale, car là il y a quelque chose d’étrange, puisqu’on fait le tri qui peut paraître arbitraire et élimine
d’abord avant de retenir l’affiche de la finale et ensuite on attribue le titre.
Le côté bizarre provient du fait que n’est susceptible d’avoir le BIOU d’OR, que le taureau qui figure dans la course (je sais bien qu’en 1973 Dur de Blatière n’était pas à la finale et il a été BIOU d’OR).
C’est du moins l’impression que le système actuel donne.
En 1955, Régisseur de Raynaud était désigné pour le titre, mais au dernier moment ce dernier est revenu à Gandar de Blatière parce qu’il prenait de l’âge !
En 1957, pour compenser l’injustice, c’est Régisseur qui l’a obtenu (vous connaissez la suite)...
4. Le "Pape" de la Bouvine :, 3 juin 2020, 05:39, par Bernard
Et les Raynaud ne sont pas allé chercher leur titre, sublime affront !