La salle
Bureau
Assistance
Nicolas Noguéra, président de l’association des raseteurs

Le récit des événements

La réunion est prévue à 21 heures.

Vu le nombre de "blancs", tous les membres du Comité Directeur ne semblent pas avoir signé la feuille de présence.

Les membres s’assoient et, doucement, dans le calme, les raseteurs qui s’étaient déplacés entrent dans la salle. Combien ? 50... 60...
Salle devenue trop petite pour tout ce monde même si tous (ou presque) font l’effort de parler doucement. Pour obtenir le calme, le président Itier n’a pas besoin de le demander, les tenues blanches s’en occupent.
L’atmosphère est lourde mais empreinte de sérieux gage de l’importance accordée à la réunion.

Sur une table, la presse qui avait été conviée avec Emile Grande pour "La Marseillaise", Julie Zaoui pour "la Provence" et D. Azema pour Midi-Libre.

Quelques instants avant de commencer, Itier demande a Noguéra de le rejoindre dans son bureau pour lui rappeler ce qui avait été convenu la veille "une dizaine de raseteurs pourront entre et participer aux discussions".
Quelques instants après, Noguéra sort du bureau et annonce (je cite) : "Raseteurs on s’en va ; ils ne veulent pas de nous ici !"

Itier le rattrape, s’étonne et finit par accepter que tout le monde reste là mais avec l’assurance que pour la bonne tenue des discussions, tout le monde reste calme.
Les tenues blanches acquiescent et la séance démarre.

C’est Nicolas Noguéra qui parle en premier et avec précision (on sent que c’est préparé) égrène les revendications des tenues blanches. (J’y reviendrai en détail) .

Paradoxalement, sur les points exposés il n’y a pas de désaccord fondamental : trop de courses, le fonctionnement des écoles, les critères de passage en catégorie supérieure, modification du scrutin, représentation des raseteurs, ...
On se dit : "ça va s’arranger".

La pierre d’achoppement principale est manifestement la disparition du Groupe 2.

Les manadiers sont pour au départ car ils tiennent à préserver leurs taureaux de la pression excessive que les raseteurs confirmés (sic) peuvent leur faire subir.
Si le choix, lors de la disparition, est de verser le G2 dans les As c’est d’accord, si c’est les reverser dans le groupe Avenir, pas d’accord.

S’en suit une discussion fort animée où il ressort que le Groupe 2 doit être maintenu.

Le président Itier demande à la cantonade si tout le monde avait fini de s’exprimer sur le sujet et dans l’affirmative demande aux tenues blanches de bien vouloir se retirer ce qu’elles font sans problème, pour que les membres du Comité puissent continuer.
Il prie la presse de bien vouloir rester.

Quand tout est calme, il prend la parole :
" C’est fini.
Dans ces conditions de revirements constants il ne m’est pas possible de continuer.
Je vais demander à Vincent Bayol de réunir la Commission de Finances dans les plus brefs délais pour faire le point et règler les affaires en cours, notamment sur la location du siège, et à la fin du mois je rends mon tablier je ne serai plus président de la fédération.
"

Grand silence de prime abord puis des réactions se font entendre. Un membre propose la démission du Comité en son entier. Il ne semble pas être entendu.

Là-dessus tout le monde se sépare après la réponse laconique de Itier à la question : "mais alors pour les courses ? Vous appliquerez la réglementation de 2010"
La discussion s’est arrêtée là car fusait déjà une autre discussion : "2010 ? mais alors toutes les décisions votées en Comité Directeur depuis la fin de saison ?".

Nous aurons dans la semaine l’occasion de faire le point sur le déroulement de la saison.
Une précision, lors de conversations informelles fut apportée : "il n’y aura pas de vacance de présidence car la FFCC dispose de deux Vice-présidents :

  • André Turquay
    et
  • Jacques Mailhan".