2005 : Communiqué de presse :
Henri Itier, Président de la F.F.C.C., s’explique ...
Certains nous ont reproché, à juste titre, de ne pas avoir donné davantage d’explications sur les décisions prises pour la Finale de la Palme d’Or.
Décisions prises d’un commun accord entre la Fédération et le Trophée Taurin.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire ...
Il y a deux mois environ, nous avons rencontré les quinze premiers du Trophée des As-Elite 1 pour leur faire part, de notre mécontentement sur le comportement raseteurs - tourneurs.
Un mécontentement partagé par une grande majorité du public, des manadiers, des organisateurs mais aussi d’une catégorie de tourneurs et de raseteurs qui dénoncent régulièrement des méthodes et des attitudes inacceptables.
Profitant de cette occasion, nous les avons informés du danger que pouvait représenter une telle dérive pour l’avenir de la course camarguaise, et des sanctions qui pourraient être prises si nous devions constater à l’avenir de tels dysfonctionnements.
Pendant les quinze jours, ou les trois semaines qui ont suivi, nous avons pu noter quelques améliorations. Hélas, ce fut de courte durée !
La première course de la Palme d’Or fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. J’ai immédiatement provoqué une réunion (lundi 25 juillet 2005) à laquelle participaient les représentants de la presse ainsi que les cinq premiers du Trophée des As-Elite 1, pour leur faire part de notre décision de désigner quatre tourneurs pour la Finale de la Palme d’Or : Messieurs Zaffaroni, T. Dengerma, Bouchité et Curtil.
Après discussion, l’association des raseteurs désapprouve notre décision.
On leur signifie qu’ils doivent prendre leurs responsabilités à savoir que s’ils décidaient de ne pas raseter, qu’ils prennent leur décision immédiatement.
Nous sommes jeudi 19h, ce qui nous laisse le temps de prévenir la presse, les organisateurs de la ville de Beaucaire afin que la finale soit annulée, tout en leur précisant qu’il ne fallait surtout pas PRENDRE LE PUBLIC EN OTAGE .
Nous nous retirons pour les laisser statuer.
A 20h, le président de l’association des raseteurs m’informe que la décision retenue est : DE NE PAS RASETER .
Beaucaire en est tout de suite informé.
Le samedi 30 juillet, changement de situation : reçus par les organisateurs, ils acceptent de raseter SANS TOURNEURS, puisque les quatre désignés par solidarité, ou par « pression », refusent de participer.
Le jour « J », à la sortie du premier taureau, nous comprenons très rapidement que l’engagement MORAL pris par les raseteurs ne sera pas respecté.
Après d’interminables palabres, nous refusons de revenir sur nos décisions et nous dénonçons leurs attitudes malhonnêtes. Ils acceptent de reprendre la course dans les mêmes conditions.
Après l’entracte, un nouveau bras de fer s’engage. Au vu de la colère des spectateurs et afin d’éviter l’émeute et de ternir l’image déjà bien lamentable, j’accepte, contraint et forcé, de donner l’autorisation aux tourneurs de s’habiller.
La suite ... nous la connaissons !!!
L’objectif de cette mesure, était tout simplement de provoquer une prise de conscience de la part de nos acteurs, de prouver que nous étions à l’écoute de notre public mais, en aucun cas, de chercher à sortir vainqueur d’un conflit.
Il n’y a pas de victoire, ni de défaite d’un côté ou de l’autre.
La plus grande perdante de cet après-midi, fut la course camarguaise, où, une fois de plus, la MALHONNETETE et le NON RESPECT L’ONT EMPORTE ...