Voilà les hommes en blanc : Cadenas, Félix, Allam, El Ghiati, Katif, Jérôme Martin, Aliaga, Orcel et Gleize qui reprend du service crochet en main.

Le premier est dehors : CHOUAN de Saumade
Un bon premier, qui donne ses premiers attributs en 2 mn mais qui ensuite se place mieux, sait répondre avec vigueur aux attaques, sait changer de terrain quand il faut pour quitter l’emprise des hommes et qui s’améliore au fil du temps, dans la bourre pour défendre ses ficelles .
14 mn de belle bagarre 11/20

URSUL de Cuillé est différent.
Sérieux coup de tête pour défendre ses attributs, sélection rigoureuse, URSUL semble préférer le coté gauche notamment avec El Ghiati mais ne refuse pas une fusée pleine piste à droite sur Cadenas.
Cadenas d’ailleurs qui lève la ficelle sous la sonnerie, une partie du public siffle, La ficelle est accordé fort justement comme le stipule le règlement, (et après vérification de la VAR) le raseteur ayant déjà démarré sa course à la sonnerie.
Carmen pour URSUL.11/20

En troisième position un Laurent : VOLTAIRE
Le taureau se cherche, ne trouve pas ses marques, devient une proie facile pour les raseteurs en donnant la tête mais non sans avoir poussé quelques finitions et obtenu enfin quelques Carmen pour un Laurent pour 9 mn de course. 10/20.

On attendait la vedette du jour en 4 ARTABAN mais ce fut le taureau de Lautier ACAJOU qui se présenta et honora d’ailleurs de belle manière cette place puisqu’il fut le meilleur cocardier de l’après midi.
Vif bon placement, ACAJOU surveille les départs et pousse jusqu’aux planches .
Les poursuites sur Cadenas El Ghiati Aliaga entre autres sont serrées. 8 Carmen pour les Lautier pour 15 mn de belle intensité cocardière.
14/20

ANIS de Méjanes est réputé pour ses finitions ou ses escapades après la planche mais à ce jour ANIS était distrait, mou par moments ,quittant le raset plusieurs fois .
Un 1/4 d’heure où tous le provoquent et retour à la 15 eme mn avec les honneurs.
12/20

Enfin le tant attendu ARTABAN sort.
Le taureau d’entrée est vigilant vif comme sur Martin où il anticipe le départ.
A partir de ce moment les hommes prennent la mesure de l’animal , Cadenas tout d’abord avec plus d’un raset main sur le frontal puis El Ghiati qui veut se hisser au niveau des meilleurs et par 4 fois traverse la piste ARTABAN aspiré par sa course ; puis Katif et Félix et Aliaga.
Ce ne sont que des poursuites main sur le frontal.
Mais jamais ARTABAN a poussé sur le raset ou a fini au dessus des bois ou basculé dans sa lancée.
Cependant le public semblait conquis par ses moments riches d’intensité et de beauté où Homme et Taureau ne font qu’un.
Aidé par des Carmen généreux et des primes plus conséquentes le taureau de Cavallini obtiendra le prix du jour pour sa combativité dans 12 mn de temps.
14/20

On finit avec SIXTE
Le taureau du grand Robert est sauteur, casseur de planche et puissant dans les réparties.
3 gros coups percutants contre les piliers ne le feront pas arrêter .
Vaillant mais tendre à la tête SIXTE succombera au bout de 9 mn. Carmen entendu 7 fois et au retour pour sa générosité.
10/20

Coté raseteurs,
Cadenas au dessus du lot domine hommes et taureaux.
El Ghiati découvre le niveau As bien qu’étant encore en Avenir. S’il n’a rien levé, il a été dans tous les coups, avec des passages collés serrés sur tous les taureaux.
Bel apprentissage sans démériter, un garçon rempli de passion et l’envie de bien faire.
Martin Jérôme , on ne le dira jamais assez, toujours présent et pas toujours chanceux.
Aliaga souvent sur les reprises ou les mouvements du taureau, actif tout de même .
Katif veut conserver son rôle de leader ; actif, une main sûre, un geste pur, une condition physique irréprochable .
Félix pas dans son jour cherche ses marques ; ce n’est qu’un début.
Orcel plus discret.
Gleize expérimenté et toujours volontaire.

Les récompenses Cadenas sans conteste, ARTABAN pour le prix Louis Lacroix.
Le jury a préféré le spectaculaire au cocardier (on est au Grau )

A bientôt sur les gradins.