Et pourtant, cette équipe emmenée par deux valeurs sûres, Sanchis et Maurel, a su faire le nécessaire pour donner du niveau à cette course.
Oufdil, jusqu’à sa sortie au quatrième, à été l’auteur des plus beaux passages. Errik et Bruschet ont apporté leur expérience tandis que Aliaoui, Moine et Boyer ont participé au système.
Mascarin, pour sa première, à manqué de repères. Aux commandes, Pierre Pancin n’a pas eu de souci de gestion.

CÔTÉ DES LAFON

Sorti premier, GUAPO, malgré sa conviction, n’a pas bénéficié d’un travail correct.
Sur quelques séquences, il tape dans les bois. 13 minutes bien agréables pour un taureau de 6 ans, qu’il faudra revoir dans d’autres conditions et qui sera privé injustement du carmen final, obtenu deux fois en piste.

Avec un an de moins, TIBURCE s’est présenté plein de nerf mais encore vert et en deux minutes, il est aux bobines.
Généreux, il prend toutes les propositions. Même s’il lui manque un zeste de finition, il regagne le toril porteur de ses 2 ficelles avec les honneurs.

POUR CAILLAN

Impossible de trouver la formule avec ARCHIMEDE....
Surveillant tout avec autorité, il faudra 9 minutes pour lui subtiliser sa cocarde. De plus, il dispose d’un placement intelligent qui lui permet de surveiller tous les départs. Sur un long raset, Oufdil fait jouer la musique en lui levant son second gland....
Et ce sera tout.

ESMERO démarre fort avec une énorme percussion après Oufdil qui doit quitter la piste touché à la cheville.
Toutes les offensives qui se produisent dans son terrain se terminent par une action au dessus des planches. En tous cas, il ne s’est pas ressenti de sa récente sortie à Châteaurenard.
Et du coup, il ne laissera son second gland dans le crochet de Aliaoui que tout au bout du quart d’heure.

CHEZ MAILHAN

En 90 secondes, LETINO est rendu aux ficelles...
A partir de là, il est beaucoup moins vulnérable et c’est lui qui dicte les règles. A nouveau, Oufdil le provoque sur des rasets issus de la planche, pleins de classe. Et quand il a la chance de recevoir des séries, il s’épanche de mieux en mieux, surprenant son pélot Pascal de cette résistance.

Quant au dernier, sorti lui aussi il y a deux semaine, NECTAR a effectué son quota habituel de tampons aux planches.
Les attributs partis, il accepte tout avec une générosité hors normes. Travaillé avec régularité et envie, il est brillant, cédant sa 1ere ficelle à Maurel et ramenant l’autre aux Bernaches.