Contrairement à toute prévision, je suis allé ce dimanche, à la réunion inaugurale de la Fédération de la course libre. j’y suis allé en curieux.
Certains amis et lecteurs seront peut être surpris de cette curiosité après ce que j’avais écrit samedi dernier et mon silence absolu des semaines précédentes.
En réalité, je n’ai pas voulu être accusé de critiquer et de condamner partiellement une chose dont je ne connaissait pas le premier mot.
Je suis donc allé au café de Lyon pour voir et écouter ce qu’on dirait pour l’avenir de cette course libre dont je me préoccupe beaucoup, comme chacun sait.

Et je m’empresse d’ailleurs de dire ici tout de suite que mon opinion n’a nullement changé au sujet de ce que j’ai avancé la semaine dernière.

Après avoir écouté la lecture des statuts et les diverses discussions engagées, après avoir été mêlé a ses discussions comme bien d’autres aficionados de la salle, mon point de vue reste le même , tout entier !
Ce règlement ne peut pas vivre et il n’est pas applicable.

Il ne peut pas vivre, parce qu’on jamais vu vivre un règlement, un décret, une loi qui ne prévoit pas de sanction quand il y a infraction grave et que les tribunaux n’auraient aucune raison d’être s’ils ne distribuaient pas des condamnations et des amendes.

Ce règlement ne peut pas satisfaire le monde aficionado parce qu’il s’est occupé beaucoup trop des gens et pas assez des choses. On s’y intéresse trop aux manadiers, aux directeurs d’arènes, et a leur réussite, aux raseteurs et a leur syndicat, et pas assez aux taureaux et à l’organisation du spectacle.
On s’y préoccupe d’un tas de détails secondaires, quand ce n’est pas utile !
Comme les pantalons blancs des razeteurs et leur défilé et on y laisse dans l’ombre de grands questions :

  • 1 : La pose des glands et des cocardes que chaque manadier fait comme il lui convient.
  • 2 : La question des primes a la ficelle, puisqu’on ne veut pas en venir à la pose des cocardettes.
  • 3 : Le crochet utilisé par les razeteurs qui devraient avoir un modèle-type imposé.

Tout cela compte plus pour faire briller un taureau que la couleur du pantalon de celui qui le razette !