Le monde de la bouvine est épris de liberté et pourtant est sensible a un certain ordonnancement, qui ne doit pas être trop étroit.
Si certaines exagérations sont répréhensibles, encore faudrait-il que celles-ci soient signalées par les gens de bouvino eux-mêmes, dont l’intervention serait plus normale. Le malheur est que certains aient cru bon de faire intervenir un organisme extra-taurin, disons même anti-taurin, pour faire officialiser un courant d’opinion.
Jusqu’où maintenant ces interventions iront-elles ?
L’avenir nous le dira, nous espérons ne pas avoir à regretter cette immiscions dans notre domaine.

Le taureau à la corde ou à la bourgine était jusqu’alors une saine tradition.
Elle l’est restée dans certains endroits.
Il était peut être facile de déceler les responsables de certaines exagérations et de les frapper de la rigueur de la loi sur la protection des animaux, sans pour autant interdire la pratique elle-même. Sous cette forme radicale, c’est un peu de notre liberté qui s’en va, et lorsqu’on à bien d’autres prétextes.

A Beaucaire par exemple, l’arrivée des taureaux du 14 juillet n’a plus de sens, si l’on supprime le taureau a la corde.
Les encierros sont voués aussi à la monotonie et partant à la disparition. Le couperet, qui atteint le taureau à la bourgine, touche de près à l’origine de cette manifestation et ce sont là des conséquences dont on mesurera l’ampleur en peu de temps.

Si les fautifs sont punis, par contre les bons paient pour les mauvais. Ce sont les conséquences d’un texte général.

En ce qui concerne les crochets, l’accord s’était fait parmi les gens de bouvino qui avaient été respecté dès le début de saison, quoique prétendent ceux qui surveillent nos courses avec le microscope. Cette officialisation de ces accords n’est certes pas nuisible surtout pour l’avenir, mais, une fois de plus il nous déplaît qu’elle ai été dictée par ceux qui n’aiment pas notre spectacle.