Ces fêtes se déroulèrent du 8 au 16 mai 1937 et furent une véritable "féria" avant l’heure.
"L’hyhme au Taureau" y fut créé.

La statue du Trocadero offerte par la capitale fut inaugurée le 15 et durant les "pegoulado" on chantait :

"Des gars par centaines
Sont venus de partout
A Nîmes la romaine,
Pour la Pegouladou.
Fêtons l’estatue
Aux cornes pointues
Du Taureau, du Tro-Tro,
Du caca ,du Trocadero !"

Le 9 mai eut lieu un concours de manades entre Provence et Languedoc.

Ce fut l’unique course libre prévue, l’amphithéâtre étant occupé par des manistations théâtrales, ce qui mécontenta les afiouna, d’autant plus que l’abrivado prévue fut annulée ! Dans ce concours sortit en septième position un taureau de Laurent Mistral, manadier d’Eyragues. C’était "Le Frisé" (1929-1948) qui fit parler de lui dans les années 1930.

Avec lui à l’affiche ce jour-là : Lou Catalan (Saurel), Lou Meissounié (Aubanel -Baroncelli), Lou Valabregan (Raynaud), Lou Prince (Robert), Lou Vergezen (Blatière), Lou Boumian (Grand-Guillierme) et Lou Lengadò (Delbosc).

Volle, Garonne et Toussaint le passèrent sans lui enlever quoi que ce soit et le cocardier de Laurent Mistral rentra comme il était sorti. De plus, il sauta après Toussaint, se retrouvant coincé dans un burladero où il infligea une sérieuse blessure à M. Saltini, un afeciouna nîmois.
Ce jour-là Frisé rentra sous l’ovation et gagna ses galons de grand cocardier. Il se produisit ensuite à Châteaurenard pour la seconde édition du Trident d’Honneur qui vit la vicoire du fameux "Sarraié" de Delbosc. Il y fut classé second.