La entrada consiste à mener à travers les rues de la ville " una manada de toros (seis) arropada y guiada a través de la calle Colón por una decena de jinetes" (une manade de toros (six) regroupée et conduite tout au long de la rue Colón par une dizaine de cavaliers)....

La première narration écrite de cette fête date de 1386 (nos traditions camarguaises n’étaient pas encore nées) [1].
Un seul toro était conduit vers la boucherie de la ville fusse-t-elle chrétienne ou musulmane.
De nos jours le nombre de toros conduits a augmenté et ils reviennent au campo après l’arrivée.
Sogorbe n’est pas la seule ville à pratiquer "la entrada" et les observateurs ibériques estiment à 8.000 le nombre de toros qui participent annuellement à la fête.

Ce n’est donc pas une fête anecdotique mais un événement enraciné dans la culture locale. Au point qu’une statue dédiée à cette activité orne la ville.

Les toros sont des toros de combat, ils sont cornes nues et les participants, 25.000 en 2013, sont au milieu de la rue.
Vous pouvez imaginer cela chez nous ?
Je ne sais pas comment ils se débrouillent mais nous pourrions en tirer quelques leçons dans ce domaine... aussi.

[1Notre référence, Le Trésor du Felibrige reconnait implicitement l’antériorité